Var-Matin (La Seyne / Sanary)

LFH (TOULON/SAINT-CYR) Balzinc, forgée dans le succès

Emballée par le projet toulonnais, Amandine Balzinc, après des passages réussis dans les clubs de Nice et Mérignac, aborde cette nouvelle aventure avec appétit. Parole à la gardienne...

- V. WATTECAMPS

Sur le papier, Laurent Puigségur ne semble pas s’être trompé. Posséder Amandine Balzinc dans ses rangs, qui figurait la saison dernière au quatrième rang des meilleures gardiennes de LFH en moyenne d’arrêts par match (9,1 en 15 rencontres), est souvent synonyme de réussite. Avec elle, Nice (2015-2016) avait commencé à titiller les sommets (demi-finales en championna­t et en coupe de France). Puis Mérignac avait décroché deux fois la lune en D2 (2018 et

(1) 2019), avant, il est vrai, de connaître une première saison en LFH bien difficile. Bien entendu, ces résultats passés ne sont pas gage, aujourd’hui, de succès. Mais ils sont les signes que l’ancienne capitaine mérignacai­se choisit ses clubs à bon escient. « J’avais rejoint Mérignac en 2016 car le projet sportif me plaisait. Il fallait monter en LFH en construisa­nt un groupe. Nous avions réussi, et j’ai donc voulu partir sur un nouveau challenge. » Celui de Toulon/Saint-Cyr, qui a donné les clés du camion à Laurent Puigségur avec pour mission de retrouver à moyen terme la coupe d’Europe, lui tape dans l’oeil dès novembre. « La structurat­ion du club est avancée, et le discours de Laurent est ambitieux. Je pense qu’il y a les moyens ici de faire de belles choses. » Pour cette aventure, Amandine Balzinc sera épaulée par Ophélie Tonds, elle aussi une nouvelle venue (Plan-de-Cuques). « C’est une bonne chose, car on devra s’accrocher l’une à l’autre, explique-telle. De toute façon, en LFH, c’est un duo qui fait la différence. »

« Sur la même ligne de départ »

« Et même un trio, renchérit son entraîneur. J’inclus la jeune Lucile Callegher, qui sera là pour leur mordre les mollets. Amandine et Ophélie seront, je pense, complément­aires. Amandine est une gardienne qui travaille beaucoup son placement, qui est dans la réflexion. Ophélie est plus dans l’explosivit­é. De toute façon, dans le handball moderne, le gardien représente 40 % du résultat. Donc je compte sur elles. » Sous les ordres, également, de Lionel Bourgey (passé par l’Usam Nîmes et le HBC Nîmes), nommé entraîneur des gardiennes, Amandine Balzinc laisse couler, pour l’instant, la pression. « Je n’ai pas de crainte. Effectivem­ent, c’est un saut dans l’inconnu. Mais on est toutes sur la même ligne de départ. » Avec, en ligne de mire, la même ligne d’arrivée. 1. En 2018, Mérignac avait été sacré champion de France de D2 mais n’avait pas été promu car ne possédant pas le statut Vap.

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