Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les Rebelles aiguisent leurs armes

Les Toulonnais­es ont entamé lundi leur deuxième mois de préparatio­n. Après des tests physiques d’endurance, la priorité va être donnée à la puissance, la vitesse et le jeu

- VINCENT WATTECAMPS

La date est cochée en rouge sur le calendrier : le 9 septembre, Toulon/Saint-Cyr défiera Besançon au palais des sports pour le compte de la première journée de la saison 20202021 de LFH. Un choc sans doute particulie­r pour la néo-ReBelle Marine Dupuis, capitaine du collectif bisontin jusqu’à la saison dernière. Mais tout autant pour le reste de l’effectif, qui, depuis début juillet, a retrouvé le chemin des parquets. « Encore un mois de travail, et nous y serons, approuve le coach Laurent Puigségur. Ça commence à faire long, surtout sans opposition. Mais au moins, les filles seront prêtes. »

Marine Dupuis déjà en jambes

Mercredi, les coéquipièr­es de Marie-Paule Gnabouyou ont fait un point physique, avec le fameux test du « yo-yo » (1), sous les ordres de l’ancien joueur du RCT - et désormais au Rugby club HyèresCarq­ueiranne-La Crau - Thomas Sonetti. À ce petit jeu bien éreintant, c’est... Marine Dupuis qui s’est illustrée, devant Anna Wierzba et Eden Julien. « Mais quasiment tout le monde a progressé par rapport au premier test de juillet », précise le demi de mêlée. De quoi donner le sourire à Laurent Puigségur, qui n’a pas hésité àmettrelam­ainàlapâte­lorsdes ateliers physiques qui suivaient, sous le regard amusé de Jessy Kramer. « Nous allons désormais toucher un peu plus le ballon, poursuit l’entraîneur. Je sens poindre de l’impatience, et les matches amicaux vont arriver vite (le premier aura lieu le 14 août, contre Nice, à huis clos).

On sera alors un peu plus fixé. » Les six matches prévus (deux contre Nice, deux contre Plan-de-Cuques et deux contre Bourg-dePéage) devront ainsi permettre au collectif de se mettre en place. Car, mine de rien, ce ne sont pas moins de six joueuses (2), et à des postes importante­s (demi-centre, gardiennes), qui ont rejoint le club varois au début de l’été. « Il y a un bon groupe, mais le tout est assez jeune, souffle la pivot Hawa N’Diaye. Avec le temps, je pense que ce groupe pourra réaliser de belles choses. » Tisser des liens, voire créer des amitiés, tel était d’ailleurs l’objectif de la sortie en pirogue au Mourillon

la semaine dernière. Une respiratio­n bienvenue dans un emploi du temps très chargé. « On a coupé ensuite quatre jours, mais le sprint final est désormais lancé, continue Laurent Puigségur. Je ne m’attendais à rien en commençant début juillet. Là, désormais, je vois qu’il y a plein de complément­arités qui naissent. Il faut dire que sur le plan handballis­tique, je trouve qu’il y a de bonnes joueuses. »

« C’est comme avec le Covid, on s’adapte »

Le coach n’a pas encore vu tout le monde à son meilleur niveau. Quelques bobos ont ainsi freiné la

progressio­n de Chloé Bulleux ou Jessy Kramer. Charris Rozemalen, opérée du ménisque au début de l’été, revient progressiv­ement. Et Ophélie Tonds a connu une petite alerte à la cheville nécessitan­t une interventi­on chirurgica­le. « Ce sont des aléas, mais rien de grave, conclut le coach. De toute façon, c’est comme avec le Covid, on s’adapte. On essaye de bien travailler pour être prêt le jour J. » Première répétition le 14 août face aux voisines niçoises. 1. Aussi connu sous le nom de test de Léger, et qui permet d’évaluer l’aptitude physique aérobie. 2. Marine Dupuis, Amandine Balzinc, Maike Schirmer, Camille Mandret, Ophélie Tonds, Anna Wierzba.

 ?? (Photos Patrick Blanchard et Giofab Sports) ?? Après un gros mois de travail essentiell­ement physique, les Toulonnais­es vont enfin toucher un peu plus le ballon, et créer ainsi des automatism­es.
(Photos Patrick Blanchard et Giofab Sports) Après un gros mois de travail essentiell­ement physique, les Toulonnais­es vont enfin toucher un peu plus le ballon, et créer ainsi des automatism­es.

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