Bille en tête
C’est un numéro d’Envoyé spécial intitulé Gazon suspect, qui avait, après sa diffusion en février , fait pousser une polémique comme de la mauvaise herbe. Les billes SBR (pour Styrene-Butadiene Rubber, en bref des pneus usagers) apparaissaient alors comme dangereuses. Une note de la Fédération des acteurs des équipements de sports et de loisirs, moins médiatisée, assurait démontrer dans la foulée et en s’appuyant sur études « l’absence totale de danger pour la santé » de ces billes en caoutchouc. De toute façon, Laurent Bonnet précise que sur les pelouses choisies par la Ville, les billes SBR « très décriées » ont été remplacées par « une nouvelle qualité de billes ». Sans danger, assure l’élu.
maximum par semaine, détaille l’adjoint au sport. Là, on est à 47 heures pour les scolaires et 82 heures pour les clubs. » L’argument principal pour la conservation du synthétique reste toutefois celui de l’entretien, souligne encore Laurent Bonnet, et la question des économies d’eau et donc l’écologie. Sans compter que non seulement les nouvelles pelouses sont issues de matériaux recyclés, mais qu’en plus les anciennes seront, à leur tour, revalorisées. Les gazons
synthétiques du stade JeanAlex-Fernandez, si leur utilisation reste la même, devraient tenir entre dix et douze ans. Il n’empêche que du gazon naturel continue d’être utilisé : cet été, les pelouses des stades Mayol et BonRencontre ont été replantées : « Il en faut tout de même », explique Laurent Bonnet, rappelant que les divisions professionnelles de foot doivent jouer sur naturel.