« Nous avons pris contact avec elle »
L’affaire médiatisée aidant, la Carsat Sud-Est vient de réagir par l’intermédiaire de sa cellule de communication. Elle explique que « cette dame a accumulé un emploi et une demande de retraite. Elle ne remplissait pas les conditions pour bénéficier à la fois d’un salaire et d’une retraite. Dans le cadre de la législation en vigueur, nous lui avions spécifié cette anomalie. On lui a donc expliqué qu’elle ne pouvait donc plus percevoir cette retraite, et il y avait donc un indu à sa charge. » Voilà pour l’explication de la drôle de situation vécue par Chantal. Pour autant, l’organisme n’en reste pas là et assure « tout mettre en oeuvre », désormais, pour clarifier la situation. « Le service clientèle a pris contact avec elle. Nous sommes un organisme de sécurité sociale, nous allons l’accompagner dans ses démarches, en ayant pris en compte ses difficultés financières, afin qu’elle puisse arrêter de travailler et poser ainsi une nouvelle demande de retraite. Cela cadrerait avec la législation en vigueur. » À la question de l’absence de communication – Chantal et son assistante sociale du CCAS déplorant ne pas avoir eu d’interlocuteur à la Carsat depuis bien longtemps – la Carsat Sud-Est s’est dite « désolée de ce laps de temps assez long pour prendre en considération la demande ». Et pour le « trop-perçu » exorbitant ? « Il y a eu une commission de recours amiable qui a largement réduit sa “dette”, et le service clientèle prend la suite pour l’accompagner désormais. » En résumé, « le fait d’avoir continué à travailler a fait annuler ses droits à la retraite », d’où la drôle de situation vécue par Chantal. Qui peut enfin espérer y voir désormais un peu plus clair… Mais pour le moment, à l’heure d’écrire ces lignes, Chantal n’a « pas encore de rendez-vous programmé », dit-elle, ni « d’assurance concrète que la dette a bien été revue à la baisse ». À suivre...