Liban : l’état d’urgence à Beyrouth entériné par le Parlement hier

Le Parlement libanais a entériné, hier, l’état d’urgence décrété à Beyrouth après l’explosion dévastatrice au port, qui a alimenté la rage de l’opinion publique contre une classe politique jugée responsable du drame en raison de son incurie. Il n’était pas clair dans l’immédiat, après le vote des députés, si l’état d’urgence débutait hier, ou s’il était déjà considéré en vigueur depuis le  août. Plus d’une semaine après la tragédie du  août ayant fait  morts et plus de   blessés, les visiteurs étrangers se succèdent à Beyrouth. La ministre française des Armées, Florence Parly est arrivée, hier, à Beyrouth, qui attend également la venue du sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques, David Hale, numéro trois de la diplomatie américaine.

Les Emirats arabes unis et l’Etat d’Israël signent « un accord de pays historique »

Israël et les Émirats arabes unis ont signé, hier, un « accord de paix historique » sous l’égide de Donald Trump [ici au côté du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, photo AFP]. Cet accord prévoit notamment qu’Israël suspende ses projets d’annexion de territoires palestiniens sur plusieurs zones de Cisjordanie. Il donnera également aux musulmans un meilleur accès à la mosquée al-Aqsa de Jérusalem, en permettant notamment des vols entre Abu Dhabi et Tel Aviv, selon des représentants de la Maison-Blanche. Mais le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a dénoncé un « chèque en blanc » pour la poursuite de « l’occupation ».