Fabien Galthié reviendra...
Fabien Galthié, le sélectionneur du XV de France de rugby, était de passage à Monaco, pour animer une partie de l’entraînement, de l’équipe amateur entraînée par l’ancien international italien, Luciano Orquera. L’homme aux quatre Coupes du monde avec les Bleus en tant que joueur, s’exprime exclusivement dans nos colonnes.
Comment expliquer votre présence ici au sein de l’AS Monaco Rugby (Fédérale ) ?
Je suis venu parce que j’ai quelques connaissances, et je voulais repérer aussi les lieux, ici à Monaco, pour envisager de refaire une préparation au soleil avec des températures clémentes, pour cette tournée d’automne qui nous attend. On avait déjà préparé la Coupe du monde l’an dernier à Nice, dans un cadre que l’on avait jugé idéal.
Pendant cette longue période d’arrêt, est-ce que vous avez eu des nouvelles de vos joueurs ?
On a surtout gardé contact entre les membres du staff. On a choisi de laisser les joueurs retourner à l’entraînement progressivement et être gérés par leurs clubs. Petit à petit, on remet la machine en route. Et dès que le championnat va reprendre, on va se mettre à suivre les joueurs.
Ne craignez-vous pas cette reprise de championnat, et le Covid-, avec par exemple le Stade Français et ses nombreux cas ?
Il faut voir comment les choses évoluent, mais nous sommes forcément dans l’incertitude. Les calendriers sont fixés, et par la suite nous allons voir les décisions qui seront prises par les grandes institutions du rugby.
Lors de la tournée d’automne, il y a ce match contre l’Irlande qui peut vous permettre de glaner un premier tournoi des Six Nations depuis ans…
On y pense forcément, même si ce n’est pas fait. Il faudra battre l’Irlande dans un premier temps, tout en prenant autant de points que les Anglais, qui eux, vont en Italie.
Cette tournée d’automne avec six matchs fait beaucoup parler, avec des tensions qui apparaissent entre les clubs et l’équipe de France…
On comprend très bien la problématique des clubs à ce niveau-là, qui vont perdre leurs internationaux pour une assez longue durée. On entend ce qu’ils ont à dire, mais World Rugby impose des règles, et nous en tant qu’équipe internationale, on se doit de les respecter.