René Raybaud : « Quarante ans que j’attends ça ! »
Figure emblématique du théâtre à La Seyne et dans le Var, le directeur de la Compagnie Poquelin est passionné par la dimension de l’histoire qui s’est jouée ici en . Au point qu’il a écrit, en , « une fresque » retraçant cet épisode, «l’undes plus grands faits historiques de notre nation, et c’est bien à La Seyne qu’il a eu lieu. C’est la première victoire de Bonaparte, alors simple capitaine d’artillerie qui, au lendemain de la prise de l’Eguillette, devient général de brigade à ans. S’il n’y avait pas eu cet épisode héroïque à La Seyne, les royalistes auraient repris le pays et c’en était fini de la République. Et Bonaparte ne serait jamais devenu Napoléon ! » Du reste, René Raybaud se dit surpris que cet événement soit si peu connu : «Iln’yapasune plaque, pas une trace de ces combats qui ont duré des mois et fait morts dans la seule journée décisive du décembre . Pourquoi ne pas ériger un monument sur place ? » Depuis ans, donc, René Raybaud dit « attendre qu’une municipalité seynoise comprenne l’importance d’un spectacle autour de cet événement. Là, je reprends espoir avec la nouvelle équipe municipale. Ma fresque historique (intitulée “L’envol de l’Aigle”) se compose de scènes de théâtre, de projections de tableaux filmés, de chants… Je prévois une dizaine de comédiens, deux cents figurants et une centaine de chanteurs des différents choeurs de La Seyne ».
« Toucher un large public » Et pour assurer la promotion, il souhaite organiser des conférences au bas du marché et dans les quartiers. « J’aimerais aussi lancer un concours de dessins dans les écoles, un concours de vitrines dans les commerces, organiser une retraite
René Raybaud, directeur du Théâtre Poquelin, a écrit un spectacle sur les événements de l’année . aux flambeaux... » René Raybaud se dit convaincu que son projet séduira « un large public, d’autant que le spectacle mettra aussi en lumière les combats qui se seront déroulés dans les communes proches : Le Beausset, Ollioules, Evenos, La Valette, Solliès-Pont et bien sûr Toulon... Sans oublier qu’il y a de très nombreux Corses dans la région Paca. D’ailleurs, j’ai eu l’occasion de rencontrer l’imprésario du groupe I Muvrini, qui a été séduit par ma proposition et qui n’a pas exclu l’idée de les faire venir pour la première ! »