« Le port du masque est naturellement respecté »

Michel Milona, chef de la police municipale

Michel Milona est directeur de la police municipale toulonnaise. Dans le centre-ville, son service bénéficie de dix-huit personnes, basées au nouveau commissariat de la rue des Bonnetières.

Comment faites-vous respecter l’obligation de porter le masque ?

Nous n’avons pas spécifiquement renforcé les patrouilles : il y en a une sur le marché et une dans le centreville. La différence, c’est que les agents doivent aussi faire de la prévention, de la pédagogie sur le port du masque.

De quelles manières ?

Nous indiquons aux gens que le masque est obligatoire non seulement sur le marché, mais aussi dans le centre ancien. Nous travaillons par ailleurs avec le placier du marché, afin qu’il le rappelle aux revendeurs. D’abord parce qu’ils doivent également respecter l’obligation de porter le masque. Ensuite parce qu’on leur demande d’inciter leurs clients à le faire aussi.

Comment ces consignes sont-elles reçues par la population ?

Bien ! Les gens comprennent. Et on voit de toute façon que le port du masque est naturellement respecté :  % des personnes en portent. Après, et même si on est pour l’instant dans une phase de prévention, il nous arrive de verbaliser des récalcitrants. Des promeneurs, comme des revendeurs. Parmi ces derniers, certains ont reçu des expulsions d’un jour ou deux pour non-respect des consignes. Parce que, pour l’heure, nous sommes dans la prévention, mais dans quelque temps, on passera à la répression, avec des amendes à  euros.