TOUR DE FRANCE Covid- : un cas, ça va deux cas, bonjour les dégâts
La menace du Covid-19 pèsera jusqu’au bout du Tour de France : deux cas positifs Covid-19 en sept jours entraîneront l’exclusion de l’équipe concernée de la course. La mesure, qui s’appliquera à partir du départ fixé le 29 août à Nice, est drastique si l’on considère qu’elle concerne non seulement les coureurs mais aussi les membres de l’encadrement proche intégrés à la « bulle course ». Pour les vingt-deux équipes de huit coureurs, l’épée de Damoclès sera donc présente jusqu’au terme de l’épreuve, fixé le 20 septembre à Paris. L’information, révélée par le site Velonews, a été confirmée par l’organisation de l’épreuve (ASO) qui a précisé que la mesure a été prise en concertation avec l’AIGCP, l’association internationale qui regroupe les équipes cyclistes. Le dispositif a été présenté aux équipes, qui ont reçu un document le détaillant, à la veille du récent Critérium du Dauphiné (12 au 16 août), a précisé ASO.
Retrait systématique
Dans ce Tour sous surveillance sanitaire, les coureurs, qui sont déjà régulièrement testés par leurs équipes depuis la reprise des stages, doivent subir deux tests PCR (par le nez) dans les jours précédant le départ. Après le début du Tour, un cas positif d’un coureur ou d’un membre de l’encadrement entraînera systématiquement le retrait de la personne concernée. Ainsi qu’une étude des cas contacts, la décision revenant à la cellule Covid qui gèrera les problèmes de ce type pendant le Tour. Un point sera réalisé quotidiennement à l’intérieur des équipes et chaque médecin référent devra signaler les problèmes éventuels à la cellule Covid, qui appréciera le degré de gravité du cas.