« Pour se prémunir et protéger les siens, on va donc devoir à nouveau s’éloigner, se séparer, se manquer. »

», le Premier ministre s’immisce dans notre vie quotidienne. Pour se prémunir et protéger les siens, on va donc devoir à nouveau s’éloigner, se séparer, se manquer. Alors que les vacances s’achèvent doucement, plus fort de la crise, le Var et les Alpes-Maritimes sont désormais marqués au fer rouge de l’épidémie à l’instar de dix-neuf autres départements, victimes à la fois d’un flux de tourisme vital pour notre économie et du virus que nombre d’entre nous ramènent dans leurs bagages après quelques jours de vacances bien mérités. Dans le sillage de Nice, qui a vu la menace arriver, Paris, Bordeaux, Toulouse et les départements de la petite couronne francilienne se convertissent au port du masque obligatoire. Selon le décompte du Monde hier soir, plus de   communes françaises ont déjà fait de même. D’autres mesures pourraient suivre, en fonction des « plans de reconfinement, territoriaux ou globaux » concoctés par les préfectures et l’État. Ce scénario tant redouté nous prend-il au nez ? « On ne s’interdit rien », a prévenu Emmanuel Macron la semaine dernière. En affirmant, hier, que l’hypothèse d’un reconfinement de la cité phocéenne avait été envisagée par Paris avant d’être finalement écartée, la maire de Marseille a confirmé qu’un tel scénario n’est pas à exclure ici ou là. Il est évident que si le nombre de cas positifs (plus de   nouveaux hier) continue à progresser au même rythme chaque jour, le port du masque ne suffira pas.