LFH (EN AMICAL FACE À PLAN-DE-CUQUES) « Il faut bien s’adapter... »
Hier soir, et comme la semaine dernière, Toulon/Saint-Cyr devait affronter Plan-de-Cuques en amical. Mais comme la semaine dernière, le match a été annulé à cause du coronavirus...
En peu de mots, Laurent Puigségur laisse transparaître, presque malgré lui, son inquiétude. Question de ton. De souffle. « Que voulez-vous... Il faut bien s’adapter, soupire le coach de Toulon/Saint-Cyr, privé pour la deuxième fois en une semaine de match amical face à Plan-de-Cuques. Cette situation emmerde tout le monde, mais on n’y peut rien. C’est ch..., mais c’est comme ça. » Il y a une dizaine de jours, un cas positif à la Covid-19 avait été détecté au sein du collectif plandecuquois, entraînant logiquement l’annulation du match amical prévu le 21 août face au TSCV. Un doute planait sur la tenue de celui d’hier soir. Mais le principe de précaution a prévalu. Logique.
« Encourageant pour la suite »
C’est donc un entraînement classique que les partenaires d’Abdourahim, pour sa part préservée (cheville), ont effectué. Et c’est pour l’instant sur les deux seules oppositions face à Nice (défaite 23-25 le 14 août puis victoire 30-27 mardi dernier) que Laurent Puigségur peut s’appuyer pour travailler en prévision de la réception de Besançon le 9 septembre en ouverture du championnat. Un peu maigre, même si le technicien toulonnais a apprécié ce qu’il a vu à Nice en début de semaine. « On est encore loin de ce qu’on peut produire à 100 %, mais il y a eu de bonnes choses, notamment dans l’intensité défensive. Les filles ont mis du volume, de la densité. Même la gestion des temps faibles a été bonne. C’est encourageant pour la suite. » La suite ? Si tout va bien, ce sera la réception, lundi, de Bourg-dePéage. Sinon, un entraînement avec mise en situation, comme hier soir où les ReBelles ont travaillé l’infériorité numérique. « On progresse, on essaye de mettre de la continuité dans notre jeu. Mais pour être honnête, en ce moment, j’ai des craintes sur la suite de la saison...» Laurent Puigségur maîtrise le jeu de son équipe. Mais comme tout le monde, face au virus, il est impuissant.