« Je suis frappé par Jumbo »

« Ce grand départ, ce n’est pas la fête attendue, mais pour que le Tour puisse partir, il n’y a pas le choix, il faut se plier aux consignes sanitaires. C’est tellement dur à organiser dans ces conditions, que je suis déjà content qu’il puisse exister. C’est dommage que ça tombe sur Nice qui s’est battu pour obtenir cette organisation. Tous les plans ont dû être faits, défaits, refaits... Maintenant, je fais un parallèle avec la finale de la Ligue des champions sans spectateurs. Ce n’est pas le même spectacle, mais une fois que le match est lancé, ça peut offrir une rencontre magnifique. Ce premier week-end niçois peut l’être. Personnellement, je vais aller au départ, mais le meilleur endroit pour suivre ce Tour, c’est devant sa télévision. Ça ne pourra pas être la fête populaire du grand départ de . Il y avait bien plus de ferveur lors de la présentation des coureurs au Théâtre de Verdure par exemple. Au niveau sportif, je souhaite évidemment que Thibaut Pinot gagne, mais c’est loin d’être fait. Je suis frappé par la densité de très bons coureurs au sein d’une même équipe. Quand on regarde Jumbo, par exemple, il n’y a aucun trou. Ils ont les meilleurs grimpeurs et rouleurs. Un champion du monde (Tony Martin, quadruple champion du monde du chrono) comme équipier... Alors Thibaut va devoir être en forme, éviter les chutes, espérer que David Gaudu soit en condition, tous les jours, et surtout lutter contre des équipes mieux armées. Il lui faudrait l’Equipe de France derrière lui, mais ce n’est pas le cas ».