Aux Sablettes, une réflexion sur la « fonctionnalité » des espaces
Accompagnée d’élus (1) et de chefs de service, Nathalie Bicais était aux Sablettes hier matin. Objectif : rencontrer les acteurs de terrain et prendre connaissance des besoins d’aménagement, entre le coeur du hameau et les étendues du parc Braudel. Attachée à la valorisation du patrimoine, la maire a d’abord fait le point sur la restauration de “La Naïade accroupie”, la statue qui trône sur la place Lurçat (lire ci-contre). Le lieu est aussi apprécié des cafetiers et restaurateurs, qui y installent leurs terrasses. D’où la réflexion en cours. « C’est un petit espace sans fonction particulière, que les commerçants ont investi au fil du temps, explique Nathalie Bicais. Il y a un besoin de requalification, afin de mettre l’endroit davantage en adéquation avec la vie à l’intérieur du village. Avec la place Lalo, cet espace devient la place centrale du hameau. C’est pourquoi il faut accompagner les commerçants et les professionnels, en vue d’embellir, de redonner de la fonctionnalité, et d’arranger ce qui ne va pas » - notamment des soucis en matière d’écoulement des eaux.
« Optimiser le fonctionnement du parc Braudel »
Les chefs de service prennent des notes, puis la délégation enchaîne en direction du parc Braudel, « afin d’avoir une vision globale du quartier ». « Le parc, poursuit Nathalie Bicais, est un site avec beaucoup d’activités, entre la plage, les chalets et les espaces intérieurs. Il est souhaitable d’optimiser son fonctionnement et il est nécessaire de répondre à des dérives car il y a parfois des comportements inacceptables ici, notamment la nuit. » Les représentants des services municipaux qui interviennent sur place (jeunesse, sports, hygiène, sécurité civile, handiplage, police municipale et services techniques) expriment leurs attentes et contribuent à « la recherche de solutions ». La maire profite de l’occasion pour faire connaissance avec ceux qu’elle ne connaît pas encore, confiant que son agenda, depuis sa prise de fonction, ne lui a pas permis de s’entretenir avec tous. D’où le double intérêt du déplacement d’hier, conclut-elle : « Voir la réalité du terrain et rencontrer les équipes qui y travaillent. » 1. Christine Sinquin, adjointe à l’environnement, Christophe Peurière, adjoint aux travaux et aux quartiers Sud, et Yves Dimeglio, en charge des marchés.