Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Peut être que c’est plus raisonnabl­e... »

Jean-Christophe Péraud, double vainqueur du Roc d’Azur

- RECUEILLIS PAR L. S.

Il a remporté deux fois le Roc ( et ) avant de se tourner vers le cyclisme sur route, puis d’arrêter sa carrière de sportif. Deuxième du Tour de France , derrière Vincenzo Nibali, Jean-Christophe Péraud était hier à Orcières-Merlette. Peu après l’arrivée de la quatrième étape du Tour de France, il nous a accordé quelques minutes pour nous parler de l’annulation de l’épreuve varoise.

Jean-Christophe, le Roc d’Azur a dû jeter l’éponge. Selon vous, il fait les frais de sa dimension populaire ?

Oui sans doute. Le Roc, c’est plus qu’une compétitio­n, c’est un rassemblem­ent avec des familles et, des passionnés de VTT qui parcourent le salon du VTT. Il aurait été difficile de faire respecter les gestes barrières.

Julien Absalon juge qu’il aurait été inutile de faire un Roc limité à   personnes, vous partagez son sentiment ?

Si c’était réalisable et même si ça n’aurait été qu’un sparadrap, je pense qu’il aurait fallu le faire. On a besoin de communicat­ion un peu positive et de messages positifs en ce moment. C’est pour ça que je vois plutôt d’un bon oeil le maintien du Tour de France.

Vous parliez de la difficulté de faire respecter les gestes barrières sur le Roc. C’est faisable sur le Tour et pas sur le Roc ?

Sur le Tour, les choses peuvent être gérées, tout le monde fait bien attention, même du côté des spectateur­s, tout le monde essaie de bien jouer le jeu. Mais sur le Roc, ça aurait été plus compliqué. Peut-être que c’est plus raisonnabl­e de se dire que c’est partie remise. J’espère que l’on reverra le Roc très bientôt.

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(Photo D. M.)

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