Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Chevaux mutilés : un suspect arrêté

-

Pour la première fois depuis le début d’une vague d’attaques contre des équidés cet été, un suspect a été interpellé hier matin dans le HautRhin et placé en garde à vue grâce au portrait-robot diffusé dans le cadre d’une enquête ouverte dans l’Yonne.

« C’est un homme de 50 (1) ans, sans emploi, qui a été interpellé à son domicile à Nambsheim » par les gendarmes de la section de recherches de Dijon, a indiqué Arnaud Laraize, le procureur de la République de Sens. Ce dernier a appelé à la prudence, même si le suspect « est apparemmen­t connu en Allemagne pour des affaires de cruauté, de sévices sur des animaux » (en France, il «est plutôt connu pour des infraction­s

dans la baromètre Sofres-Figaro Magazine, publié le  septembre, que  % des Français. Un score modeste sans être dramatique, car  % seulement se défient de lui, et  % ne se prononcent pas. À leurs débuts, Édouard Philippe, Manuel Valls et bien d’autres firent cependant mieux, voire beaucoup mieux. Pour affronter des temps qui seront difficiles, ce socle n’est pas des plus solides pour le nouvel occupant de Matignon. Inconnu ou presque lors de sa nomination le  juillet dernier, Jean Castex s’est pourtant donné du mal durant l’été pour se faire connaître et convaincre. Il a beaucoup voyagé à travers le pays et joué de son accent pour cultiver son authentici­té. de stupéfiant­s ») . Des perquisiti­ons à son domicile n’ont pour l’heure « pas été très concluante­s ». 1. 153 enquêtes ont été ouvertes en France, dont une trentaine pour « des faits particuliè­rement graves », a indiqué hier le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Castex le vadrouille­ur a donc encore beaucoup à faire pour ne pas se retrouver tout simplement impopulair­e. Une telle situation ne facilitera­it pas sa difficile tâche, à la fois pour redresser le pays et faire face à une épidémie qui ne désarme pas. S’il ne parvenait pas à gagner la confiance des Français, il ne servirait pas non plus de bouclier pour le Président qui, sans le dire, met le cap sur le scrutin élyséen de  et vise un deuxième mandat dans une nouvelle confrontat­ion avec Marine Le Pen. Il est vrai qu’il est délicat de faire ses preuves en deux mois. Mais le Premier ministre aurait pu marquer des points sur le terrain sanitaire. On ne peut pas dire pourtant que la rentrée lui permette de pavoiser : le gouverneme­nt a donné surtout le sentiment d’hésiter sur les mesures à prendre. Par ailleurs, il se trouve confronté à des bisbilles au sein du gouverneme­nt entre son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et son garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, sur la montée des violences. Son autorité risque d’en être affectée. Sorti de nulle part, ou presque, il lui faut enfin s’imposer comme chef de la majorité. Il entend l’être, encore faut-il qu’il y parvienne. Le voici donc lancé dans une tournée des popotes parlementa­ires. « Agir » vendredi dernier, le Modem aujourd’hui, « La République en marche » le  : il visite « ses députés » pour devenir leur chef. Un travail d’autant plus délicat que la tutelle présidenti­elle est plus étroite que celle qu’a connue son prédécesse­ur. Ainsi n’a-t-il pas pu choisir son directeur de cabinet, contrairem­ent à Édouard Philippe. Un fait qui n’est pas anodin : il souligne sa soumission.

Newspapers in French

Newspapers from France