Var-Matin (La Seyne / Sanary)

TRANSVÉSUB­IENNE, CE WEEK-END Mieux vaut tard que jamais

- GREG GERMAIN

C’est un rendez-vous qu’ils attendent et redoutent à la fois depuis l’hiver dernier. Une course qui alimente leurs rêves et leurs cauchemars. Un monument du VTT extrême à tous les sens du terme, qui pour la première fois depuis trente ans, ne se courra pas en début d’été, mais à l’automne, reporté comme de nombreux autres en raison de la crise Covid-19. La Transvésub­ienne, puisqu’il s’agit évidemment d’elle, se déroule donc ce week-end, avec un rayonnemen­t qui dépasse les frontières des Alpes-Maritimes. Le traditionn­el prologue aura lieu demain dans la Vésubie. Place, dimanche, à son célèbre départ à la Colmiane, avant même le lever du soleil, coup d’envoi d’une journée riche en émotions qui emmènera les plus valeureux jusqu’à Nice, après environ 85 km et 3 000 m de dénivelé d’effort et de dépassemen­t de soi sur quelques-uns des sentiers les plus scabreux que comptent les montagnes du coin. Cette année, ils ne seront que 300 au départ, mesures sanitaires obligent, mais le niveau ne sera pas moins élevé pour autant, avec en perspectiv­e un nouvel affronteme­nt de haut vol entre les deux derniers vainqueurs, Alexis Chenevier et Emeric Turcat, le meilleur espoir local Maxime Folco, et quelques outsiders non moins redoutable­s. Les électrique­s seront également de la partie ; et pour les vététistes moins radicaux, la Trans50, raccourcie comme son nom l’indique, partira du Suquet. Courage à tous !

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(Photo G. G.) Les forçats des sentiers passeront à l’attaque dans la vallée de la Vésubie.

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