PATRIMOINE MON AMOUR
Élus et citoyens s’en préoccupent de plus en plus Un coût élevé mais des retombées touristiques
Les Journées européennes du patrimoine qui se tiennent ce week-end amènent à s’interroger sur l’état de nos monuments, classés ou non, dans les Alpes-Maritimes et le Var. Les réponses que nous ont apportées les « grands témoins » sollicités pour la circonstance, mais aussi les conversations engagées avec les élus locaux des deux départements, sont révélatrices de deux réalités : premièrement, le patrimoine régional se porte plutôt bien ; deuxièmement, les maires, à l’exemple de ceux de Grasse et de Fréjus, s’appliquent désormais à le choyer. Et ce qui est rassurant, c’est que cela ne concerne pas seulement les bâtiments les plus notables qui jouissent du statut enviable de « monument historique », mais aussi les chapelles, les moulins, les maisons vénérables ou encore les châteaux qui peuplent notre arrière-pays. Ceux-là font le ravissement des randonneurs qui les découvrent au détour de leurs balades ou des simples touristes, apportant ainsi une vraie plus-value aux territoires sur lesquels ils se trouvent implantés. Sur la Côte d’Azur et plus largement en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, ces trésors de pierre, chargés d’histoire, n’attendent que d’être (re)visités, et pas seulement en ces journées « officielles » dédiées au patrimoine, mais tous les jours de l’année. Il serait vraiment trop bête de passer à côté…
Dossier : Éric FAREL efarel@nicematin.fr