À La Seyne, un meurtrier présumé confronté à la scène de crime
C’est une étape importante dans l’instruction d’une affaire criminelle. Hier, la rue Julien-Belfort, dans le centre-ville de La Seyne-sur-Mer, a été bouclée dans le cadre de la reconstitution judiciaire d’un meurtre. C’est notamment l’occasion de confronter la version du mis en cause avec celles des témoins et les constatations des experts. Le 5 avril 2019, un homme avait été mortellement blessé à l’arme blanche dans le huis-clos d’un logement situé au n° 21 de cette artère. Touchée au thorax et au cou, la victime était décédée dans la foulée, selon les éléments communiqués à l’époque.
« Épreuve terrible »
L’occupante du logement avait pris la fuite et avait désigné son ex-conjoint. Celui-ci, qui s’était introduit dans le logement sans y être invité, n’aurait pas supporté de trouver un
La rue Belfort, à La Seyne, a été bouclée pendant trois heures.
homme – un ami – en compagnie de son ex. Après avoir poignardé la première victime, il s’était lancé au-dehors du logement, avait frappé son ex qu’il avait rattrapée, et s’était évaporé. Ce Niçois avait été rapidement interpellé dans les Alpes-Maritimes
(Var-Matin du 9 avril). Les deux protagonistes se sont donc retrouvés face à face hier dans le cadre de la reconstitution organisée par la juge d’instruction Clémence Heinemann, en présence d’un magistrat du parquet, des avocats et des experts. « Cela a été une
épreuve terrible pour elle ,a commenté Me Jean-Claude Guidicelli qui représente la victime survivante. Elle garde des séquelles psychologiques de cette folie meurtrière. » Un procès pourrait se tenir en 2021 devant la cour d’assises du Var.
Bataille d’ivrognes dans le centre-ville de Toulon
Un homme âgé de ans a été condamné à un an de prison (dont quatre mois assortis d’un sursis probatoire) pour avoir menacé un SDF avec un couteau de cuisine (une lame de cm), le septembre dernier à Toulon. Les faits se sont produits sur la place Besagne par laquelle des passants accèdent au centre commercial Mayol, a souligné le procureur fustigeant « un trouble à l’ordre public ».
La victime n’a pas pu être entendue, « la dernière fois qu’on l’a vue, elle buvait une bouteille de rosé devant le commissariat ». Le suspect était également ivre au moment de son interpellation – incapable de souffler dans l’éthylomètre. Il a été maintenu en détention à l’issue de sa comparution devant le tribunal.