Anne Wendling aime apprivoiser le métal
Après six mois de fermeture, la faute à la crise sanitaire, le Télégraphe a invité samedi le public à une grande journée portes ouvertes. François Veillon, l’initiateur de cet espace, et Florent Lamiaux, qui manage les conférences, ont présenté la saison trois. Au programme : ateliers, rencontres, master class, concerts, performances... et une nouvelle boutique. dédiée à la vente d’oeuvres artisanales. Laquelle sera inaugurée le 1er octobre par l’Atelier d’Offard, fabricant artisanal de papiers peints à la planche.
« L’actualité me guide »
Le public a pu goûter ensuite aux prestations des artistes invités pour l’occasion : récitation de poème, interprétation par Alex Eghikian d’un poème de Ravel et exposition des oeuvres de la plasticienne Anne Wendling. Baptisée « Azimut », l’exposition présente des peintures sur acier, des sculptures en alu brossé de toutes tailles, dont une série illustrant l’alphabet, de bouleversantes peintures sur lits de camp dédiées aux migrants, de grands dessins croqués durant le chantier de rénovation du Télégraphe. « L’actualité de ce monde inquiétant me guide, je cherche une façon d’en témoigner tout en fabriquant une espèce de beauté pour accrocher les gens. C’est aussi une manière de moins en avoir peur, voire de participer au cercle de guérison », résume Anne Wendling.
Savoir + Premiers évènements : 7 octobre, rencontre « Tout dans les mains » avec le biotypologiste Jean de Bony, suivie de consultations individuelles le lendemain. 8 octobre, concert de l’auteur, compositeur et interprète Gaël Faure. Rens. www.letelegraphe.or