« Les séries sont devenues un objet culturel »
Pourquoi ce projet ?
Ça faisait un moment qu’on y réfléchissait sur Europe , on voulait se positionner sur l’univers des séries qui sont, aujourd’hui, un objet culturel qu’il faut prendre au sérieux. Le format du podcast est ce qui se plie au mieux au sujet. Et sur le sujet, il y avait deux formes : soit une émission critique, soit traiter une série unique. On a choisi un autre positionnement en classant nos émissions par thèmes. On a commencé par les flics, puis les superhéros, les violences conjugales, etc.
Quelle est la périodicité ?
Deux fois par semaine. Un
Disparition de Marcel Trillat
podcast le mardi qui se veut général et un autre le jeudi sous forme de grand entretien avec un invité. En fonction de la thématique, on va inviter des sociologues, des réalisateurs, des scénaristes, des journalistes. L’idée est de démontrer que les séries télés sont un miroir de notre société. C’est de plus en plus frappant.
La consommation des séries a-t-elle évolué ?
Oui, on l’a bien vu durant le confinement. Jusqu’ici, on était convaincu que les plateformes type Netflix, Amazon ou OCS n’étaient regardées que par des jeunes ou des geeks. C’est devenu universel en réalité. Dans chaque repas, par exemple, il y a toujours un moment où quelqu’un va poser la fameuse question : “Vous regardez quoi en ce moment ?” (rires). Et puis avec les replays, on a aussi adapté notre consommation de la télévision. Aujourd’hui, il est possible de regarder l’intégralité d’une saison en un week-end. Ce n’était pas possible avant. Sans oublier l’audience que vous pouvez toucher. Une série comme Marseille sur Netflix, qui n’a pas marché en France, fait un carton en Amérique du Sud car vous avez un rayonnement international via Netflix.