Babacar Niang retrouve le sourire
Babacar Niang a été samedi soir l’une des rares satisfactions du HTV, avec Nemanja Stokovic (21 pts), lors de la défaite surprise de son équipe face à La Ravoire-Challe (7468). Le Franco-Sénégalais a inscrit 18 pts. « Cela n’a malheureusement pas suffi pour l’emporter, il y a forcément de la déception. Nous n’avons malheureusement pas été dans le rythme, c’est dommage car il y avait largement la place pour l’emporter », souligne d’entrée le pivot du HTV.
Trois ans de galère
Malgré la défaite, le retour aux affaires de Babacar fait plaisir à voir, lui qui a tant galéré avec deux graves blessures. Une paralysie du nerf fibulaire au pied puis une rupture des ligaments croisés du genou l’ont tenu éloigné des parquets pendant près de trois ans. Pas encore au top physiquement et touché par la Covid19 lors de la préparation, l’intérieur hyéro-toulonnais s’est montré efficace samedi soir grâce à sa patte gauche. « J’ai malheureusement loupé quelques tirs faciles près du cercle », regrette l’intéressé. Meilleur marqueur de son équipe à la pause (10 pts), Niang s’est montré satisfait de sa performance individuelle. « C’est effectivement une belle satisfaction sur un plan personnel. Je n’ai jamais rien lâché durant toutes ces années de galère. J’ai réussi à revenir grâce au mental », rajoute celui que l’on surnomme affectueusement « Babs ». Après avoir porté le maillot du HTV de 2012 à 2014, Babacar Niang se dit très attaché au club varois. « C’est un club que j’adore toujours autant et qui compte beaucoup. Je me sens bien ici et William Dumas (le directeur sportif) n’a pas hésité un seul instant à me faire revenir la saison dernière alors que j’étais en pleine rééducation de mon opération du genou. Le club s’est montré bienveillant à mon égard et il a su se montrer patient afin que je puisse revenir dans les meilleures conditions. »
Une rigueur défensive à asseoir
À 29 ans, le pivot de 2,08 m sait qu’il peut apporter encore un peu plus à son équipe, « notamment dans le secteur défensif, il faut que je me montre un peu plus rigoureux dans ce secteur de jeu », souligne ce joueur si attachant et qui reste toujours positif, même les soirs de défaite. « Mes trois années de galère font que je relativise beaucoup de choses, j’ai appris aussi à ne jamais baisser les bras. On va tout faire pour redresser la barre dès samedi prochain au Cannet », conclut Babacar dans un large sourire.