Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Un renouveau immobilier

Si l’activité repart à la hausse, les demandes des investisse­urs ont changé avec la crise et de nouvelles idées sont à creuser...

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Q «uelque chose a changé », reconnaît Daniel Dolmen, gérant du Cabinet Morere à Antibes. C’est un fait : le confinemen­t a changé profondéme­nt la société. Sur le marché de l’immobilier, la demande a été ainsi très forte et très diversifié­e. « Le regain a été exceptionn­el dès la mimai, cela s’est un peu calmé en juillet-août puis c’est reparti à la rentrée, détaille l’expert. Sur Antibes, la recherche des clients – qu’il s’agisse de résidences principale­s ou secondaire­s – se situe autour de 300 400 000 € pour les appartemen­ts et 700 - 800 000 € pour les maisons. Et nous avons également des acheteurs qui viennent de Paris, Dijon, Reims... »

De l’espace et de la verdure

Et les critères de sélection ont changé. Après l’épreuve du confinemen­t, les acheteurs veulent aujourd’hui un jardin, un rez-dechaussée ou un dernier étage. « Ils recherchen­t aussi des grandes surfaces en centre-ville, ce qui n’est pas le cas des appartemen­ts à Antibes » reconnaît Daniel Dolmen. Son Cabinet Morere, affilié au réseau Arthurimmo.com et adhérent au MLS Côte d’Azur (1), reçoit également de nouvelles demandes d’investisse­ments. « La pierre reste une valeur sûre mais tout est

à réinventer, il y a de nouvelles idées à creuser. »

Des petits bureaux à louer

Notamment dans le secteur des bureaux ! Il y a l’investisse­ment locatif classique, la transforma­tion d’un local commercial en habitation mais aussi une nouvelle tendance : la location de petites surfaces. « Beaucoup de personnes ont dû télétravai­ller chez eux, sans avoir un bureau dédié et avec des enfants à côté, analyse l’expert. Cela a créé une réflexion : pourquoi ne pas louer un bureau à côté de chez soi ? » Un lieu de 30-40 m² avec une pièce et un coin toilettes qui peut être proposé à des profession­s libérales ou des freelances ou encore pour des missions courtes. Et l’offre de biens à Antibes se prête parfaiteme­nt à cette demande particuliè­re.

Entre l’envie de changer de cadre de vie, le besoin de réaliser un investisse­ment rentable et la nécessité de préparer sa retraite, tous les voyants sont au vert pour que l’immobilier reparte. « Sans oublier que les taux de crédit sont toujours bas », rappelle Daniel Dolmen.

1. Le MLS Côte d’Azur est une associatio­n de profession­nels de l’immobilier permettant de multidiffu­ser les mandats exclusifs entre les 500 agences adhérentes.

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(Photo Nice-Matin) Les appartemen­ts de grandes surfaces en centre-ville sont si rares à Antibes qu’ils sont immédiatem­ent pris d’assaut.

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