Quid de la pollution ?
La ville indique que, si le site de Bois Sacré a été dépollué partiellement par Total il y a quelques années, c’était « dans l’objectif que le terrain demeure une zone industrielle, pas une zone d’habitation » .Or, rappelle la municipalité, le site a été pollué par du benzène, des hydrocarbures et des métaux lourds. Du fait de l’importance de la contamination résiduelle, l’Agence régionale de santé a d’ailleurs demandé une analyse régulière de l’eau présente sur le site (lors des pluies notamment). Et ce, en raison des risques de remontée à la surface des “hydrocarbures aromatiques polycycliques” (HAP) contenus dans le sol. Ces HAP, qui peuvent passer au travers du béton, « font partie des polluants organiques persistants. Toxiques pour la santé humaine et l’environnement, ils s’avèrent en règle générale peu biodégradables, peut-on lire sur un site gouvernemental (). Outre leur aptitude au transport sur une longue distance, ils s’accumulent dans les tissus vivants du fait de leur forte solubilité dans les graisses (bioaccumulation). Ils se fixent également aisément sur les matières organiques, les matières en suspension ou les sédiments des cours d’eau ».
Sur ces deux vues du projet fournies par la ville, on visualise les constructions, au bord de la corniche Giovannini. L’ensemble immobilier se répartit entre bâtiments (de R + à R + ) et huit villas.