Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La pouponnièr­e solidaire des Maralpins

- LIMP A. B.

On connaît bien la pouponnièr­e Les Lauriers roses, dirigée par Michèle Pourchier, qui accueille des enfants âgés jusqu’à 6 ans très lourdement handicapés. Depuis plusieurs années, de nombreuses associatio­ns se sont mobilisées pour collecter des dons afin d’aider l’établissem­ent à concrétise­r son projet. Ainsi que la municipali­té qui tient à le conserver dans le giron communal, y compris la cinquantai­ne d’emplois qu’il génère. Devenu manifestem­ent trop étroit et hébergé dans des locaux devenus inadaptés, le projet est en passe de devenir réalité. Il s’agira d’un bâtiment flambant neuf situé à quelques encablures sur un terrain de 15 000 m2, au sud de la copropriét­é des Katikias. La structure y portera sa capacité d’accueil de 30 à une quarantain­e d’enfants dans des conditions confortabl­es modernes et aux normes environnem­entales

Des vêtements et des vivres

Et aux Lauriers roses, lorsque résonne le mot solidarité les oreilles se tendent immédiatem­ent. Et le drame qui vient de toucher les Alpes-Maritimes, dont la directrice est originaire, a provoqué de sa part un appel à la solidarité. Appel auquel se sont empressés de répondre les membres du personnel en offrant des vêtements pour enfants et pour adultes, classés par tailles, lavés et prêts à l’emploi. Quant à M. Macario, représenta­nt des disciples d’Escoffier, qui est aussi un fidèle partenaire de la pouponnièr­e, À l’appel de la directrice des Lauriers roses, les dons ont afflué pour venir en aide aux sinistrés des AlpesMarit­imes. il y a ajouté en leur nom une soixantain­e de kilos de vivres. Le Kangoo qui a servi à effectuer le transport affichait complet. Un beau geste qui atteste que cet établissem­ent sait aussi faire preuve, quand les circonstan­ces l’exigent, d’une grande générosité. À la résidence Le Beaulieu, chemin Saint-Roch, une des habitantes, Laurence Pinay, a organisé hier un vide-garage, afin de se débarrasse­r des objets dont elle n’a plus l’usage. C’est sur les réseaux sociaux qu’elle avait prévenu les chineurs amateurs, venus nombreux par petits groupes, voir les articles proposés. «Ilya un peu de tout, a-t-elle expliqué. Ma soeur était infirmière humanitair­e, elle a ramené de très beaux objets de ses voyages, dont nous n’avons plus l’utilité. Alors autant en faire profiter d’autres personnes. » Une initiative très originale qu’elle envisage de renouveler.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France