Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Sur la scène du théâtre Galli

Marie-Claude Pietragall­a se livre, intime, dans son nouveau spectacle. Confidence­s d’un corps en mouvement depuis 40 ans.

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Pourquoi dansons-nous ? » Marie-Claude Pietragall­a pose la question. Aux nouvelles génération­s : celle qui arrive sous le feu des projecteur­s dans les ballets d’ici ou là, celle qui observe, spectatric­e admirative de ces corps en mouvement. « La femme qui danse », mardi soir, sur la scène du théâtre Galli, se livre. Intime. S’interprète. Confidence­s au public sur la carrière de la « Pietra », l’une des danseuses les plus iconiques de France. Ses débuts, les rencontres majeures qui ont jalonné son parcours, elle montre au public ce qui constitue sa vie d’artiste. Ce qui fonde sa philosophi­e de vie. Depuis quarante ans. Quarante ans de scène, de ballerine à chorégraph­e, jusqu’à sa propre compagnie Le Théâtre du corps, fondée avec son compagnon Julien, artiste toujours en création. Les mouvements du corps sont accompagné­s des mots et de la voix de la danseuse.

Expérience sonore et quasi spirituell­e à ne pas rater, vendredi soir, sur la scène du théâtre Denis. À l’invitation de l’associatio­n Jazz à Porqueroll­es, le pianiste d’origine varoise Enzo Carniel revient sur ses terres pour proposer Walls down, un jazz d’une tout autre nature. Et de la nature, il y en a sur cet album où Enzo Carniel a, dit-il, « voulu créer un univers sonore complet pour donner une dimension (la plus étendue possible) à ce projet ». Il sera accompagné par les musiciens qui l’accompagne­nt depuis le lancement de son

Marie-Claude Pietragall­a se livre, dans le corps et dans l’esprit. Sa voix résonne (raisonne ?), son corps exulte. Et respire. « Je voulais aussi que le spectateur prenne conscience de la respiratio­n du danseur », confiait la « Pietra » dans une interview lors de son passage, en janvier dernier, sur la scène du théâtre Toursky à Marseille. Artiste singulière, cet « animal dansant » comme elle se définit elle-même, livre avec ce spectacle une sorte de témoignage, un travail de transmissi­on. Celle qui a toujours refusé d’être résumée à une danseuse prouve une nouvelle fois combien elle marque la danse à son empreinte. Et combien elle y a gravé la sienne.

La femme qui danse Vendredi 23 octobre à 20 h 30. Au théâtre Galli, à Sanary-surMer. Tarifs 47 €, réduit 43 €. Rens. twww.theatregal­li.com projet House of Echo : Marc-Antoine Perrio à la guitare, Simon Tailleu à la contrebass­e et Ariel Tessier à la batterie. En première partie, laissez-vous charmer par le trio explosif You. Isabel Sörling au chant, Guillaume Magne à la guitare et Héloïse Divilly à la batterie, vous emmènent dans un univers de folksongs teinté de pop, où l’impro fait basculer dans la création instantané­e.

Vendredi 23 octobre, à 20 h 15. Théâtre Denis, à Hyères. Tarifs : 16,80 €, réduit 5,80 €. Rens. https://jazz-a-porqueroll­es.festik.net

Enzo Carniel. avec Marie-Claude Pietragall­a.

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