Trois personnes toujours entendues par la police
Trois individus, sur les six interpellés, ont été libérés, hier soir. L’assaillant, encore à l’hôpital dans un état jugé sérieux, n’a toujours pas été auditionné par les enquêteurs
L’enquête menée par le parquet antiterroriste pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle » après l’attaque meurtrière survenue à la basilique NotreDame à Nice « avance », selon une source judiciaire. Elle avance, mais bien moins qu’espéré... L’assaillant, neutralisé par les policiers municipaux, est toujours hospitalisé. Son état n’a pas permis, encore, aux enquêteurs de procéder à son audition. Ses jours ne seraient plus en danger, selon une source hospitalière, mais son état est encore jugé « sérieux » par les médecins.
Les trois hommes interpellés à Nice libérés
En tout, six personnes ont été entendues, pour le moment, dans le cadre de cette attaque qui a fait trois morts, jeudi matin. Avec cette question en ligne de mire des enquêteurs : l’assaillant a-t-il bénéficié de complicité sur le sol français ? Parallèlement une enquête est ouverte en Italie, par où le terroriste a transité via Lampedusa avant d’arriver à Nice le soir du 27 octobre, selon une source judiciaire. Des investigations sont également menées en Tunisie, où il a vécu et où vit sa famille. Hier, les trois suspects interpellés à Nice ont été relâchés par les enquêteurs. Il s’agit du ressortissant algérien de 47 ans, arrêté jeudi soir à l’ex-foyer Sonacotra. Et des deux cousins de 33 et 35 ans d’origine tunisienne, arrêtés dans un petit studio au nord de Nice. Les trois personnes étaient toujours entendues, hier soir, par les enquêteurs.
Un compagnon de voyage ?
Ce sont les individus arrêtés samedi après-midi et en début de soirée à Grasse. Deux hommes, âgés de 63 ans et 25 ans, de nationalité algérienne, qui se trouvaient au domicile du ressortissant tunisien de 29 ans cueilli, lui, un peu plus tôt par les hommes de la Brigade de recherche et d’intervention. Ce dernier est soupçonné d’avoir côtoyé l’islamiste de la basilique durant son voyage entre la Tunisie et la France via l’Italie. Selon Le Parisien, il aurait pris le même bateau que le terroriste avec d’autres migrants.