Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Cet Arcois – danseur aérien a ‘‘un incroyable talent’’...

Antony César a arrêté l’école à seize ans pour se consacrer à deux passions : la danse et le cirque. Deux discipline­s qu’il présente mardi au jury de l’émission diffusée sur M6, à 21 h 05

- PROPOS RECUEILLIS PAR ANAÏS GRAND agrand@nicematin.fr

Je ne peux rien vous dire. Vous connaîtrez le verdict du jury mardi soir dans l’émission… » A l’autre bout du téléphone, la voix d’Antony César est hésitante. À tout juste 18 ans, l’Arcois s’est lancé dans une grande aventure télévisée. Celle de La France a un incroyable talent. Il sera sur scène mardi soir, à 21 h 05 sur M6, pour présenter ses deux discipline­s favorites : la danse et le cirque. Et apparemmen­t, il ne manque pas de talent…

Pourquoi participez-vous à l’émission ?

Je la regarde depuis longtemps et j’adore. Cela fait quelques années que je réfléchis à participer. Je voulais tenter ma chance plus tard, quand j’aurai acquis davantage d’expérience. Mais ça ne s’est pas passé comme ça…

Comment ?

C’est le programme lui-même qui m’a contacté deux semaines avant le premier confinemen­t, en mars. Une amie m’a convaincue d’y aller, tout comme mes parents. Alors j’ai accepté.

Qu’allez-vous proposer au jury mardi soir ?

Une prestation qui mêlera la danse contempora­ine et les sangles aériennes. Ma mère et mon père travaillen­t dans le monde du cirque. Je suis la cinquième génération à faire ça.

Le

choix vous a-t-il été imposé ? Pas vraiment. Je fais de la danse depuis que j’ai six ans. J’ai commencé par le hip-hop, puis je suis passé au contempora­in. Je suis aussi un ‘‘enfant de la balle’’. Mes parents avaient peur que je ne réussisse pas dans la danse, alors ils m’ont poussé à faire comme eux.

Vous avez suivi des études particuliè­res…

J’ai arrêté l’école à l’âge de  ans. Je suis parti à Montréal pendant un an pour entrer dans une école de cirque. Mais ça ne me plaisait pas, donc je suis rentré en France et j’ai commencé à m’entraîner chez moi en ce qui concerne les sangles et la danse. Mais j’assiste actuelleme­nt à des cours à l’école supérieure de danse, à Cannes.

Vivez-vous de vos passions ?

Non. Je n’en ai jamais vécu. C’est très dur puisqu’il faut avoir un certain niveau. Encore plus rare de combiner les deux. Peut-être que mon passage dans l’émission me permettra d’être contacté par des profession­nels du milieu…

Comment avez-vous vécu votre prestation ?

J’ai tout préparé pendant le confinemen­t. Nous avons tourné en septembre. À l’origine, c’était prévu fin août. Mais l’un des membres du jury a été testé positif à la Covid donc on a dû décaler. J’ai été pris de court au dernier moment. J’avais prévu un show de  ou  minutes. Mais on m’a dit, juste avant d’aller sur scène, que je n’avais que  minutes . Il fallait que je sélectionn­e les figures sur le pouce. Puis, est venue la présentati­on. J’ai dû parler dans un micro devant plein de monde. C’était vraiment stressant. J’ai déjà fait des concours, mais il n’y avait pas autant de monde en face de moi.

Pensez-vous avoir fait des erreurs ?

J’en ai fait quelques-unes, c’est une certitude. Mais je me suis rattrapé à chaque fois. Je suis perfection­niste. Apparemmen­t, le jury n’y a vu que du feu…

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(Photos DR) Antony César mêlera sur scène, mardi soir, la danse contempora­ine et les sangles aériennes.
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