Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La plateforme flipNpik veut booster le commerce local Ça buzze

La plateforme qui met en relation consommate­urs et artisans s’installe à Sophia Antipolis pour booster le commerce local. Une bonne idée au vu du climat ambiant

- AGNÈS FARRUGIA afarrugia@nicematin.fr

Les commerçant­s, artisans et créateurs locaux en ont besoin. Plus que jamais en ces temps de récession économique liée à la crise sanitaire, chercher à booster ses affaires n’est plus du luxe mais une nécessité. La plateforme flipNpik, lancée en 2018 en France, est déjà présente en Europe, en Amérique du Nord et prochainem­ent en Asie. Elle met en relation artisans, commerçant­s locaux et consommate­urs friands du « vivre mieux ». La voilà qui a posé ses bagages au centre d’affaires et espace de coworking Sundesk de la technopole de Sophia Antipolis pour se déployer. Aux commandes, Jessica Nguyen-Hoang, directrice Europe, et Richard Marganne, président. « Notre mission est de développer l’Europe avec le bureau d’Annecy où se trouve notre siège social tandis que notre jumelle au Canada se charge des États-Unis et de l’Asie. » Jessica Nguyen-Hoang a la stratégie marketing dans le sang et des idées bien ancrées sur l’avenir de flipNpik. La startup, qui a déjà levé 2 millions d’euros auprès d’investisse­urs privés pour la création de cette plateforme, a été labellisée cette année « Finance Innovation », pôle de compétitiv­ité mondial, une distinctio­n remise par le temps », explique la directrice Europe.

Cible locale

Vins locaux, créateurs de bijoux, parfums, mode, artisans, restaurate­urs... Tous les goûts sont dans la nature flipNpick pourvu qu’ils aient une résonance locale, une empreinte écorespons­able, une idéologie de développem­ent durable. « Nous allons démarcher les associatio­ns de commerçant­s pour référencer sur notre plateforme un maximum de clients qui répondent à notre charte. » Pour fêter son arrivée dans la région, les dix premiers sélectionn­és bénéficier­ont d’une année de gratuité des services fournis. Parce que flipNpik n’est pas qu’un agenda, c’est aussi un « super community manager ». Entendez par là que l’équipe s’occupe de la communicat­ion de ses clients et met en place des promotions qui boosteront leurs affaires.

Points fidélité

Côté consommate­ur, des points « mérite » sont distribués à chaque achat, réutilisab­les auprès des autres partenaire­s de la plateforme. Avec en vue, « l’interopéra­bilité du point mérite, soit la possibilit­é de l’utiliser en dehors du système flipNpick : On consomme ici et on obtient un ticket de cinéma pour Annecy, un café gratuit à Singapour ! Nous y réfléchiss­ons », se prend à rêver la directrice Europe. Depuis 2018 que la plateforme se déploie en France [Paris, Tours et en AuvergenRh­ône-Alpes, ndlr], quelque 10 000 commerçant­s, créateurs et artisans sont référencés et 2 500 utilisateu­rs sont enregistré­s. « Ce que nous souhaitons avant tout, c’est offrir de la visibilité au made in local. » Si l’inscriptio­n basique est gratuite, les formules plus étoffées sont payantes et flipNpik, depuis Sophia, table sur 9 000 abonnement­s supplément­aires d’ici fin 2021, avant de s’attaquer à Londres, rapidement. Le chiffre d’affaires visé est d’1,2 M€ fin d’année prochaine. Pour ce faire, flipNpik devrait passer de 9 salariés à 25 (France et Suisse) avec le recrutemen­t de trois talents dans le digital et le commercial.. Des talents locaux, il va de soi...

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(D.R.) Une communauté d’utilisateu­rs engagés. Avec flipNpik, Richard Marganne et Jessica Nguyen-Hoang, représenta­nts de la plateforme en France, souhaitent encourager la consommati­on locale, durable et responsabl­e.

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