« Si l’on peut faire autrement, essayons »
Véronique Viale est la présidente de la fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) pour le Var et les Alpes-Maritimes. Le masque chez les petits ? «La question interpelle : on se demande pourquoi on ne l’a pas fait avant. On aurait pu l’envisager en septembre. Je ne remets pas en cause cette mesure s’il y a une nécessité absolue, mais que sait-on vraiment de ce virus ? » « On peut tout entendre et s’adapter », admet Mme Viale, mais l’annoncer à quelques jours de la fin des vacances complique la tâche des parents. « Trouver des masques adaptés, ce n’est pas si facile. J’ai vu un affichage pour une taille enfant en pharmacie. En grande surface, je ne sais pas. »
S’adapter
Face à « un virus que l’on ne connaîwt pas encore vraiment », la représentante de la Peep comprend qu’il faille s’adapter en fonction de l’analyse des données statistiques. « Nous devons tous garder à l’esprit qu’il faut lutter contre cette maladie. S’adapter. Après, cela rend les choses plus délicates, surtout au moment où l’on reconfine partiellement. Limiter la liberté de sortir, d’aller et venir, cela complique la recherche de ces fameux masques pour des enfants de six ans. »
Elle se demande également comment les intéressés vont se comporter. « Vont-ils les garder en classe ? Comment vont agir les enseignants ? On ne leur a pas laissé beaucoup de temps. » Ce retour à l’école lui apparaît toutefois comme une nécessité. « Nous avons tous fait l’expérience du télétravail, avec des enfants à la maison. Si l’on peut faire autrement sans prendre de risque, c’est-à-dire avec des gestes barrières renforcés, essayons. Surtout que l’on n’a pas encore rattrapé les dégâts du premier confinement, au niveau scolaire. »