Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Dans les ateliers pro comme en classe

- SO. B. AMANDINE ROUSSEL

Depuis les annonces de Jean-Michel Blanquer, les réunions se sont succédé dans les lycées. Si chaque établissem­ent doit respecter le cadre national imposé par le ministère (lire en pages départemen­tales), c’est bien au niveau local, en fonction des réalités de terrain, que chaque projet se décline. Et le travail n’est pas achevé. « Les lycées ont encore toute la semaine pour le faire, c’est une souplesse », indiquait hier le rectorat de Nice, bien conscient que moins de la moitié des projets n’était pas finalisée. Au lycée Rouvière de Toulon, l’heure était encore à la concertati­on – avec le corps enseignant, les personnels, les élèves et les parents d’élèves. « Revoir les emplois du temps prend du temps, confie-t-on. Cela dépend du type d’options choisi. » Certains lycées libèrent un jour de classe par niveau par semaine, d’autres divisent les classes… Dans les lycées profession­nels, le télé-enseigneme­nt n’est pas possible pour les cours pratiques. « Pendant les ateliers, la plupart du temps, les classes sont déjà allégées, avec des effectifs adaptés », relativise-t-on. Mais pour les enseigneme­nts techniques aussi, il faut trouver un protocole satisfaisa­nt et réaliste.

Mécaniquem­ent, il y a moins de brassage, au niveau de la restaurati­on scolaire, il n’y a plus de queue… », assure le proviseur. Avant d’ajouter : « Nous allons également très prochainem­ent mettre en place un nouveau

système pour faire respecter le sens de la circulatio­n avec du fléchage au sol. Nous avions opté pour des escaliers différenci­és pour monter et descendre, mais cela n’a pas bien fonctionné .»

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