Dans les ateliers pro comme en classe
Depuis les annonces de Jean-Michel Blanquer, les réunions se sont succédé dans les lycées. Si chaque établissement doit respecter le cadre national imposé par le ministère (lire en pages départementales), c’est bien au niveau local, en fonction des réalités de terrain, que chaque projet se décline. Et le travail n’est pas achevé. « Les lycées ont encore toute la semaine pour le faire, c’est une souplesse », indiquait hier le rectorat de Nice, bien conscient que moins de la moitié des projets n’était pas finalisée. Au lycée Rouvière de Toulon, l’heure était encore à la concertation – avec le corps enseignant, les personnels, les élèves et les parents d’élèves. « Revoir les emplois du temps prend du temps, confie-t-on. Cela dépend du type d’options choisi. » Certains lycées libèrent un jour de classe par niveau par semaine, d’autres divisent les classes… Dans les lycées professionnels, le télé-enseignement n’est pas possible pour les cours pratiques. « Pendant les ateliers, la plupart du temps, les classes sont déjà allégées, avec des effectifs adaptés », relativise-t-on. Mais pour les enseignements techniques aussi, il faut trouver un protocole satisfaisant et réaliste.
Mécaniquement, il y a moins de brassage, au niveau de la restauration scolaire, il n’y a plus de queue… », assure le proviseur. Avant d’ajouter : « Nous allons également très prochainement mettre en place un nouveau
système pour faire respecter le sens de la circulation avec du fléchage au sol. Nous avions opté pour des escaliers différenciés pour monter et descendre, mais cela n’a pas bien fonctionné .»