« De l’eau pour âmes durant deux ans »
Brigitte Bresc, maire de Saorge, a pris possession de la valise. Un don rendu possible grâce à l’action du club Kiwanis.
Tremblement de terre en Haïti, intervention humanitaire en Afrique... Dès , des valises de dépollution conçues par Philippe Labrune ont accompagné des sauveteurs. Du moins, une première version de la valise Ôsauv. « Mais, à l’époque, je n’ai pas eu de retour concret. Pas de commercialisation... Je ne sais même plus ce qu’elles sont devenues. » Un grand regret car, comme le rappelle l’ingénieur, « les enjeux de la potabilisation de l’eau sont énormes. Aujourd’hui, / de la population du globe, soit , milliards de personnes sont privées d’accès à l’eau potable. » Pourtant, en septembre , l’assemblée générale des Nations-Unies, puis le sommet mondial du développement durable de Johannesburg, en , ont déterminé comme objectifs de développement du millénaire la réduction de moitié d’ici de la proportion de la population qui, dans le monde, n’a pas un accès durable à l’eau. « Cela impose chaque jour, de donner accès à l’eau potable de personnes. En , cet objectif n’est toujours pas atteint et pourtant le monde entier s’y était engagé. » Si, certes, la valise Ôsauv n’est pas la panacée, son inventeur se livre à des calculs simples : « Une unité donne la possibilité à personnes d’avoir de l’eau potable pendant deux ans pour la somme de euros hors taxes. » L’ingénieur qui a les pieds sur terre rêve d’une utilisation par la Sécurité civile, la Croix-Rouge, l’Unicef, Action contre la faim, Médecins sans frontières... Toutes les ONG internationales. Mais aussi les corps d’armées, les entreprises, par exemple, pour leurs bases de vie, leurs plateformes en mer, etc. Seul inconvénient pour l’instant, le poids total de la valise qui, pour voyager dans la soute d’un avion, entraînerait le paiement d’une taxe supplémentaire. Philippe Labrune travaille pour régler le problème. « J’ai déjà allégé au maximum. Ou alors, il faudrait séparer la batterie pour le transport. Mais cela ne constituerait plus un ensemble. Mais, j’y travaille, j’y travaille. » Contact : Philippe Labrune, SAS LADE, p.labrune@soltrace.com