Var-Matin (La Seyne / Sanary)

À LA SEYNE, UNE CITÉ DE LA MER?

Nouveau projet sur le site des anciens Chantiers Un sous-marin et un aquarium virtuel sont espérés

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Éphémère candidat aux élections municipale­s dans la deuxième ville du Var, Philippe Le Sausse y est toutefois plus connu pour son expertise dans le domaine de la mer. A la tête de l’entreprise AAA French Yachting, conseiller en développem­ent commercial de chantiers navals et président de l’associatio­n des profession­nels du nautisme de l’espace Grimaud, cet ancien sous-marinier nourrit aujourd’hui l’ambition de voir naître à La Seyne une Cité de la Mer. Entouré d‘une « équipe de choc », il se dit persuadé que son projet va émerger.

Expliquez-nous ce que vous entendez par Cité de la Mer…

Pour commencer, le nom étant déjà utilisé à Cherbourg, nous aurons à trouver une appellatio­n spécifique pour notre projet ! Mais l’idée serait, en gros, que nous parvenions à créer un grand parc scientifiq­ue et ludique autour de la thématique maritime, et au-delà.

Où serait-il situé ?

A La Seyne, autour et à l’intérieur de la friche des Ateliers mécaniques. Le grand hangar de Cnim, aux Mouissèque­s, accueiller­ait aussi une partie des espaces. Mais c’est plus un projet « rade » qu’un projet « Seyne ».

Vous parlez des Ateliers mécaniques, mais un cinéma doit voir le jour à cet endroit…

Ce n’est pas incompatib­le. On y trouverait un cinéma et des hôtels, comme cela est déjà prévu, ainsi que les composante­s de notre Cité de la Mer.

De quoi serait fait votre projet ?

L’idée est de mettre en valeur les richesses maritimes de la rade sur un seul lieu. Je parle là du savoirfair­e scientifiq­ue des entreprise­s comme Naval Group, ECA ou Ifremer, des moyens de la Marine nationale, mais aussi des éléments d’une histoire qui a vu naître, ici, la plongée autonome avec Cousteau et les Mousquemer­s. On parlera aussi d’environnem­ent, de recherche, avec la fondation Ricard ou le CNRS.

Concrèteme­nt, que pourrait y trouver le public ?

passage, c’est une chance. C’est enfin quelque chose à visiter, si j’osedire.Cepeutêtre­notre Mucem, où on peut prévoir   visiteurs par an. Même les yachts de luxe, qui habituelle­ment ne viennent que pour des réparation­s, seront attirés. Et puis pour les entreprise­s associées, c’est la possibilit­é de montrer leur savoirfair­e au grand public. C’est de l’image, du recrutemen­t, etc. Ce sont des enjeux économique­s considérab­les, où on peut raisonnabl­ement tabler sur   emplois directs ou indirects.

Le sous-marin aussi, c’est du sérieux ?

Pour moi qui fus Oreille d’or, c’est même un point essentiel. Pareil pour l’associatio­n des  tonnes, qui fait partie de l’équipe du projet. Les discussion­s sont en bonne voie avec la Marine, d’autant que ses sous-marins nucléaires d’attaque vont être remplacés au fur et à mesure par une nouvelle génération de bâtiments. Il y a aussi de vieux « dieselélec­trique » disponible­s dans la rade.

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AUJOURD’HUI
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DEMAIN ?
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(DR) C’est dans les Ateliers mécaniques que pourrait s’ancrer la Cité de la Mer, où le public aurait la possibilit­é de visiter un sous-marin de la Marine nationale.
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(Photo doc. VLP) A  ans, Philippe Le Sausse est « l’homme clé » d’un projet sur lequel une équipe d’une dizaine de personnes travaille quotidienn­ement.

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