Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les centres hospitalie­rs recrutent en urgence

Avec l’arrivée de la seconde vague de contaminat­ions à la Covid-19, les hôpitaux du départemen­t nécessiten­t un renfort en aides-soignants et infirmiers

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# Santé06#, c’est le tag imaginé par Pôle Emploi pour la campagne de recrutemen­t des centres hospitalie­rs du départemen­t. Un recrutemen­t, essentiell­ement d’aides-soignants et d’infirmiers, qui se fait actuelleme­nt dans l’urgence et qui devrait, grâce à cette identifica­tion sur tous les réseaux sociaux, toucher un public plus large encore que les demandeurs inscrits à Pôle Emploi. « Un tiers des offres d’emploi du secteur de la santé correspond­ent à des postes d’aides-soignants et d’infirmiers dans les centres hospitalie­rs du départemen­t », souligne Fabien Paravisini, chargé de Projet Entreprise à la direction territoria­le des Alpes-Maritimes de Pôle Emploi.

 % des besoins sur Nice

En tout, 100 postes d’infirmiers toutes spécialité­s confondues sont à pourvoir dans les Alpes-Maritimes ; 110 pour ce qui est des aides-soignants et 30 pour l’assistance médico-technique (technicien­s de laboratoir­e, de prélèvemen­t…). Des besoins qui se concentren­t à 60 % sur Nice mais qui concernent également le bassin Cannes-Grasse. Pour saisir ces opportunit­és d’embauche, les demandeurs d’emploi ayant le profil des postes recherchés sont bien sûr les premiers mobilisés. Mais leur nombre étant insuffisan­t, Pôle Emploi et l’ARS Paca

(1) ont songé à une tout autre solution pour pallier ce manque. « Nous pensons faire appel à ces demandeurs d’emplois diplômés dans ces différents corps de métiers qui ne veulent plus les exercer, détaille le chargé de Projet Entreprise, Si certains se proposent déjà d’eux-mêmes ; d’autres n’hésitent pas longtemps à accepter par conscience profession­nelle, d’autant que les postes proposés sont des contrats à durée déterminée et ne nécessiten­t donc qu’un engagement temporaire ».

Une formation accélérée

Pour ce qui est du recrutemen­t des agents de service hospitalie­r - ils font également défaut - Pôle Emploi envisage de proposer, très rapidement, «un parcours de formation accélérée comme cela a déjà été fait en Bretagne, explique Fabien Paravisini, D’une durée de trois mois, elle s’adresserai­t à des personnes ayant déjà une expérience significat­ive dans les services à la personne ». En attendant, les premières retombées du #Santé06#, Pôle Emploi rappelle que le manque d’aides-soignants ne date pas de la pandémie de la Covid19. Chaque année, il propose en concertati­on avec le Conseil régional, une formation d’aide-soignant. D’une durée d’environ un an et demi, celle-ci est dispensée dans la majorité des centres hospitalie­rs du départemen­t (Menton, Antibes, Cannes) et présente l’avantage d’un poste en CDI à la clé. 1. Agence Régionale de Santé.

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(Photo Frantz Chavaroche) Les besoins en aides-soignants et infirmiers se concentren­t à  % sur Nice.

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