Parfumerie : « Une perte d’au moins % »
« Dès l’annonce de la fermeture des magasins, notre enseigne a mis en place un dispositif de click and collect sur le site internet, explique Corinne, responsable de la boutique Marionnaud situé au bas du cours LouisBlanc. Sur le web, poursuit-elle, les clients trouvent un espace “allo boutique” où ils font leur choix et peuvent bénéficier d’un conseil personnalisé. Puis ils passent leur commande qu’ils peuvent retirer une heure après dans le magasin, ou bien choisir de se faire livrer ». Problème : « Un certain nombre de mes clientes n’ont pas de mail ou pas d’accès internet. Elles peuvent quand même m’appeler directement et je leur prépare ce qu’elles veulent avant qu’elles le récupèrent au magasin. D’autres préfèrent ne pas sortir du tout et diffèrent leurs achats an attendant la réouverture de la boutique ». Conséquence, complète Corinne, « j’enregistre une perte sèche d’au moins % de la clientèle. Du coup, j’ai dû mettre mes trois employés au chômage partiel. Et moi je ne travaille que trois matinées par semaine (mardi, jeudi et samedi) car le click and collect ne génère pas assez d’activité pour nécessiter que je sois présente tous les jours. Par exemple ce mardi, je n’ai eu que cinq commandes sur le web, dont deux personnes qui ont choisies d’être livrées à domicile. Avec tout ça, je suis vraiment impatiente de pouvoir retravailler normalement pour limiter les dégâts ».