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Une opération judiciaire d’ampleur s’est déroulée entre mardi et jeudi derniers sur le golfe de Saint-Tropez : un important dispositif a en effet été déployé sur tout le territoire, visant à contrôler des entreprises suspectées d’employer des personnes en situation irrégulière ou illégalement. Cette opération faisait suite aux éléments recueillis lors des opérations judiciaire et administrative du 13 octobre dernier, menées pour démanteler un trafic de produits stupéfiants alimentant le sud-est du département et procéder à l’expulsion de terrains occupés illégalement sur la commune de Grimaud.
Poursuites pénales et enquêtes fiscales
Au terme de ces investigations cette semaine, une dizaine d’entreprises ont été contrôlées et plus de 130 000 euros de redressement URSAFF ont été adressés, ainsi qu’une vingtaine d’amendes administratives de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).
Ces amendes se montent à 17 600 euros. Sur le plan judiciaire, une dizaine de personnes font l’objet de poursuites pénales (convocations pénales, rappel à la loi ou compositions pénales) et des enquêtes fiscales vont être diligentées. Ce dispositif aura mobilisé près d’une vingtaine de gendarmes du département du Var, appuyés des inspecteurs de l'URSSSAF, de l’administration fiscale et d’agents de la préfecture. D’autres opérations similaires seront menées dans les semaines et mois à venir.
Accusé d’avoir tué et jeté dans un étang pour une dette de 400 euros
La cour d’assises de Draguignan a siégé en formation dite « des mineurs » afin de juger Youssef, accusé du meurtre d’Alexy Derghal à Brignoles en mai 2015.
La cour d’assises du Var, réunie en formation des « mineurs », a condamné vendredi Youssef (le prénom a été modifié) à douze années de réclusion criminelle. Il a été reconnu coupable de violences ayant entraîné la mort sur la personne d’Alexy Derghal en 2015. L’excuse de minorité a été écartée. L’accusé, âgé de 16 ans au moment des faits, avait voulu se venger d’une dette de stupéfiants, Alexy, d’un an son aîné, lui devant 400 euros... L’avocat général avait requis 18 ans de réclusion criminelle, toujours sans retenir l’excuse de minorité.