Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Des kiwaniens toujours solidaires... et réactifs

- LIMP

Samedi, répondant à l’appel urgent du président de l’Etoile bandolaise solidaire Daniel Bodin et de ses collaborat­eurs, actuelleme­nt dans le besoin pour répondre à la demande d’environ 200 personnes qui se trouvent dans la précarité, le club service Kiwanis Bandol-Sanary-Sud Sainte Baume, représenté par son président Daniel Chaquin, le past-president Jacques Serre, la trésorière Marlène Romanetti et une kiwanienne, Clarisse Cucuzza, a remis un chèque de 1500 euros. Cette somme sera destinée à l’achat de denrées diverses destinées à répondre aux besoins exprimés par les personnes. «Un chèque issu de nos diverses manifestat­ions, précisait le président, et notamment du salon nautique, sachant que nous aussi sommes confrontés à des annulation­s, donc à une perte de trésorerie concernant nos actions sociales.»

Précarité et désunions

De leur côté M. Bodin, JeanMarie Toussaint, organisate­ur de la logistique de l’Etoile, et Christiane Dessault, trésorière, rappelaien­t que « depuis le premier confinemen­t, nous observons un afflux relativeme­nt important de bénéficiai­res qui nous sont adressés par les services sociaux. Comme un peu partout en France, il s’agit souvent de jeunes travailleu­rs à temps partiel, qui privilégie­nt d’honorer leur loyer plutôt que la nourriture. Mais aussi des personnes qui n’ont pas supporté cette forme d’enfermemen­t qui a créé des désunions souvent définitive­s au sein des couples. Sans compter toutes celles qui sont tombées dans une situation de dépression et par ce fait, sont incapables de faire face à leurs difficulté­s.»

Il y a 6 ans, quand fut créée l’Etoile bandolaise sous l’impulsion de Marius Boyer, curé de la paroisse, et de Claude Tamisier, alors président de l’associatio­n, nombreux étaient les Bandolais, y compris parmi les paroissien­s, qui n’imaginaien­t pas un seul instant que certains d’entre eux fussent dans la détresse. Et pourtant, depuis, la structure n’a cessé de répondre à leurs besoins. Aujourd’hui, alors qu’on entend comme une antienne invoquer la solidarité, ceuxlà même qui en parlent si bien seraient bien inspirés de montrer la leur, quand d’autres en ont bien plus besoin encore ! Ils seront les bienvenus.

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(Photo E. L.) Quelques secondes sans masque et en apnée, le temps d’une photo pour immortalis­er cette remise de chèque à l’Etoile bandolaise solidaire.

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