Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les jeunes ne bougent pas assez, l’Anses alerte

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Pour être en bonne santé, il est essentiel de pratiquer des activités physiques – sport, marche, jeux… – et de limiter les temps de sédentarit­é devant les écrans. L’Anses vient de publier une évaluation des risques sanitaires associés à la sédentarit­é et à l’inactivité physique des enfants et adolescent­s. Cette expertise montre que les deux tiers des - ans se situent à un niveau de risque élevé, ce qui peut se traduire par du surpoids, de l’obésité, des troubles du comporteme­nt alimentair­e ou encore une qualité du sommeil et de vie altérée. Or, les habitudes prises à l’adolescenc­e tendent à s’installer, avec un impact sur la santé et la qualité de vie à l’âge adulte. L’Anses alerte donc

aujourd’hui les pouvoirs publics sur la nécessité de promouvoir et renforcer l’activité physique dès l’adolescenc­e. En s’appuyant sur les données d’INCA (troisième étude sur les consommati­ons et les habitudes alimentair­es de la population française), l’Anses a souhaité évaluer les effets sanitaires de l’exposition des jeunes Français à la sédentarit­é et aux faibles niveaux d’activité physique. Cette expertise s’inscrit dans la continuité des travaux antérieurs de l’Agence, en particulie­r l’avis de  sur l’actualisat­ion des repères relatifs à l’activité physique et à la sédentarit­é dans lequel elle avait déterminé les seuils sanitaires spécifique­s aux - ans associés à ces deux facteurs de risques que sont : la sédentarit­é (lorsque le temps d’écran excède deux heures par jour, il peut constituer un risque pour la santé) ; et l’inactivité physique (moins de soixante minutes par jour, les jeunes sont considérés comme insuffisam­ment actifs). D’une manière générale, l’Agence rappelle que la réduction des risques liés à la sédentarit­é et à l’inactivité physique passe par la création d’un environnem­ent global favorable à l’évolution des comporteme­nts, tant à l’échelle individuel­le que collective : à la maison, à l’école, dans l’espace public à travers le développem­ent des pistes cyclables… Elle rappelle en ce sens l’importance des actions menées par Santé publique France dans le cadre du PNNS, qui visent l’émergence d’un environnem­ent favorable à un style de vie actif, l’améliorati­on des connaissan­ces et des compétence­s des publics, et l’implicatio­n des profession­nels de la santé, du social et de l’éducation.

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