Des accessoires du « Nom de la Rose » aux enchères
Des accessoires utilisés lors du tournage du film de Jean-Jacques Annaud sont mis en vente le 2 décembre à Nice
Le 2 décembre, l’Hôtel des ventes Nice Riviera organise une belle vente en live avec près de 260 lots proposés aux enchères. Parmi eux figurent des accessoires et affiches du film « Le Nom de la Rose », réalisé par Jean-Jacques Annaud d’après le roman d’Umberto Eco. Sorti dans les salles de cinéma en 1986, ce thriller médiéval au succès international a offert à Sean Connery l’un de ses rôles les plus iconiques. L’acteur écossais, décédé le 31 octobre 2020 à l’âge de 90 ans, y troque là son costume de 007 pour une soutane de moine franciscain, celle de Guillaume de Baskerville, envoyé en l’an 1327 dans une abbaye bénédictine suite à la mort de moines dans d’étranges circonstances. Aidé par le jeune novice Adso von Melk (Christian Slater), le religieux mène l’enquête pour résoudre le mystère de ces disparitions. Les objets mis en vente à Nice ont appartenu à un membre de l’équipe du film. On découvre notamment une croix pectorale en laiton et cuivre, estimée entre 1 400 et 1600 €. L’imposant objet de 12 centimètres de haut était porté dans le film par le Père Abbé, interprété par l’acteur Michael Lonsdale, décédé en septembre dernier. La croix est parée de pierres semi-précieuses et de verroterie et signée au dos par le bijoutier « Loepp ». Parmi les autres accessoires ayant servi au tournage du « Nom de la Rose » se trouvent le clap de fin du film en bois peint en noir et blanc, ou encore, la « cruche des bénédictions » ayant servi à rafraichir les mains de Sean Connery à son arrivée dans le couvent. En forme de griffon mangeant un enfant, l’objet de style gothique en fibre de verre imitant le bronze est estimé entre 1 400 et 1 600 €. La vente du 2 décembre propose également d’autres lots phares qui devraient susciter la convoitise des collectionneurs, et notamment, une table de salon en acajou, signée par l’artiste franco-japonais Léonard Tsuguharu Foujita (18861968), ami de Picasso et l’un des plus célèbres artistes de l’École de Paris, et l’ébéniste Jules Leleu (1883-1961). Le meuble fait partie d’une série de tables réalisées dans les années 1930 à la demande de la Compagnie Générale Transatlantique pour décorer les suites de luxe du paquebot Normandie, considéré comme l’un des plus beaux jamais construits. Estimée entre 5 000 et 7 000€ , elle est ornée d’une marqueterie de bois de couleurs représentant les objets familiers de Foujita : ses lunettes, son cigare, sa pipe, son crayon à dessin… La vacation propose aussi une belle sélection de tableaux anciens et modernes, une amphore étrusque ou encore une statue Naïade en marbre de Carrare d’époque Napoléon. Elle sera suivie, le 4 décembre, par une vente vintage de bijoux fantaisie et de maroquinerie de luxe.