Port du masque obligatoire dans le Var : on récapitule !
Avec la sortie progressive de confinement, où en est-on des obligations de port du masque dans les lieux publics du Var ? Vous vous sentez perdus ? Pas d’inquiétude, on fait le point
Même s’il se répand moins activement, le virus circule toujours « parmi toutes les classes d’âge » selon la préfecture, qui vient de dresser la liste des mesures qui s’appliquent pour ce début décembre.
Mais presque une commune varoise sur deux, a pris des mesures locales plus limitatives. C’est le cas dans les agglomérations plus densément peuplées. Convenonsen, s’il fallait écrire le manuel des usages en temps de Covid, il faudrait noircir de longues pages. Que ce soit au travail, avec ses proches, dans les magasins, ou sur la voie publique, les restrictions ont évolué. Récapitulons les mesures qui s’appliquent au Var en matière de port du masque.
■ Là où le masque est obligatoire partout
Sur tous les marchés, qu’ils soient couverts ou de plein air, le port du masque est obligatoire. Cela comprend désormais aussi les brocantes, marchés aux puces, braderies et vide-greniers. Mais pas à tous les âges, puisque les enfants de moins de 11 ans ne sont pas concernés.
■ communes du Var l’ont rendu obligatoire dans les lieux publics
Dans le Var, presque une commune sur deux a rendu le masque obligatoire, sur l’ensemble de son territoire, pas seulement sur ses marchés. Ces communes sont 69 sur 153. Assurément, toutes les agglomérations les plus densément peuplées y figurent – mais pas seulement – : la métropole Toulon Provence Méditerranée, dont la deuxième ville du Var La Seyne ; Fréjus et Saint-Raphaël ; Draguignan ; la communauté d’agglomération Provence verte (dont Brignoles) ; les communautés de communes de la Vallée du Gapeau, du Golfe de Saint-Tropez et du Pays de Fayence.
Dans ces communes, même les espaces publics de plein air sont concernés. Et certaines sont véritablement rurales.
Avec moins de 1 000 habitants, les communes varoises de Mons et d’Ollières sont parmi les plus petits villages où le port du masque est demandé… partout en extérieur.
■ Les exceptions, il y en a, mais peu
Les exceptions sont connues et n’ont pas changé : les enfants de moins de 11 ans, mais aussi les utilisateurs d’un moyen de déplacement individuel (moto, vélo, trottinette…) et les personnes pratiquant une activité physique et sportive. Il en est de même pour les personnes en situation de handicap, munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation.
■ Le contexte sanitaire dans le Var
En ce début de mois de décembre, le taux d’incidence est redescendu dans le Var, à 136 personnes positives à la Covid, sur 100 000 habitants (donnée du 30 novembre). Le maximum était de 517 sur 100 000, atteint fin octobre, début novembre.
Malgré cette amélioration, le nombre de clusters actifs reste important (146 dans le Var, contre 114 dans les Alpes-Maritimes et 280 dans les Bouches-du-Rhône). Selon la préfecture du Var, « le virus circule toujours activement parmi toutes les classes d’âge ». « Les risques de contagion, en particulier dans l’espace public, » doivent être évités.
« Une hausse des contaminations et un afflux massif de patients seraient de nature à détériorer les capacités d’accueil du système médical départemental .»
■ Ce qui est encouru en cas de contrôle
Selon le code de la santé publique, le non-port du masque est puni d’une amende prévue pour les contraventions de 4e classe (135 euros), puis de 5e classe (200 euros) en cas de récidive dans les 15 jours.
Si vous êtes contrôlé sans masque, à trois reprises dans un délai d’un mois, l’infraction devient un délit punissable d’une peine de prison de 6 mois et d’une amende de 3 750 euros.
Mais c’est à un juge d’en décider, de même qu’une peine de travail d’intérêt général peut être prononcée.