Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Nina et Chiara les révolution­naires

Âgées de 13 ans, les jumelles niçoises ont participé à la série La Révolution sur Netflix sorti le mois dernier.

- MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr

Nina et Chiara Tantimonac­o ont 13 ans. Elles sont scolarisée­s au collège Stanilas de Nice, en quatrième, et sont soeurs jumelles. Elles aiment la danse, le cinéma et profiter de la vie. Jusqu’ici, rien d’anormal. Sauf que le mois dernier, les deux frangines se sont retrouvées dans une série diffusée sur Netflix : La révolution. Une production phare à gros budget dans laquelle les jumelles jouaient une seule et même personne : Naïs. Cette petite fille masquée au coeur de l’intrigue puisque c’est par elle qu’arrive la fameuse épidémie du « Sang bleu », le point de départ de la série. Un tournage qui a forcément marqué les deux jeunes Niçoises qui pratiquent le théâtre depuis un moment et qui avaient déjà fait de la figuration sur différents clips et courts métrages. À l’autre bout du fil, elles parlent d’une seule voix : « On s’est retrouvés en région parisienne pour le tournage sur une dizaine de jours, comme il y avait d’autres enfants sur le tournage, on s’est vite intégrées. Ça aide d’être à deux pour se partager un personnage, on s’est réparti le rôle à égalité, on est très fusionnell­es » .Ce secret, les deux filles l’ont gardé très longtemps. «Onajamaisd­ità nos amis que l’on allait être dans la série, d’autant que notre personnage est particulie­r, il n’a pas de texte, tout est dans la gestuelle.

Comme Naïs porte un masque, on s’est senti moins exposées, moins stressées car c’était une grosse machine mine de rien, c’est Netflix ».

Clé de l’histoire

Personnage clé, Naïs est amenée à revenir dans la saison deux. «On était très impatiente­s des retours quand la série a été disponible sur la plateforme, que ce soit du public ou de nos proches. J’ai l’impression que ça a bien plu », poursuiven­t les filles.

Bien épaulées par leur mère Vittoria – « C’est notre manageuse » rigolent-elles – les filles ne se projettent pas trop et attendent la suite avec impatience. D’autant que le cadre légal pour les mineures est très strict en matière de tournage (4 heures de tournage par jour pendant l’école, 6 heures durant les vacances). Quoi qu’il en soit, les deux Niçoises gardent un très bon souvenir du tournage. « C’était une expérience unique, très enrichissa­nte, on a très envie de remettre ça pour une saison deux » , lâchent-elles en guise de conclusion. Ça tombe bien, le personnage de Naïs est la clé de toute la série.

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