Les gros dossiers en cours
■ Coste Chaude : « Sur ce site que nous avons arraché au promoteur, nous allons relancer une activité agricole et installer une ferme pédagogique ». Concernant les conséquences du refus du permis de construire à Vinci : « Ce dernier engage un recours gracieux et un recours administratif », précise Nathalie Bicais, ajoutant qu’il est toutefois « difficile pour des opérateurs immobiliers de se brouiller avec nous car nous avons des projets sur lesquels ils sont susceptibles de se positionner ».
■ Bois Sacré : « Dans l’état actuel des choses, la seule option que j’avais pour arrêter le projet immobilier, c’était d’exercer le droit de préemption de la ville. J’ai conscience que c’est un bras de fer qui s’engage. Comme dans toutes négociations, je ne peux pas rentrer dans le détail tant que les choses ne sont pas finalisées ».
■ Atelier mécanique : «Surle site de l’Atelier mécanique, l’opérateur Quartus devrait nous présenter un projet de pôle culturel et touristique plus ambitieux et plus cohérent. Le groupe, qui a été recapitalisé, a envie de s’ancrer à La Seyne. Pour la partie cinéma, CGR pourrait relocaliser le projet sur un autre lieu en ville, sous une forme plus simple, plus légère et plus rapide à mettre en oeuvre ».
■ La sécurité : « Nous mettons en service les caméras piétons dont sont dotés les agents, et nous créons deux services : la police de l’environnement (pour lutter contre les dépôts sauvages, avec verbalisation effective) et la police de l’administration (pour lutter contre l’occupation illégale du domaine public, le non-respect des règles d’urbanisme…). Ces équipes de la police municipale seront installées dans les anciens locaux du service des sports (en face la Poste) où sera aussi relogé le centre de sécurité urbaine (qui gère la vidéo-protection). Les effectifs de la police vont progressivement monter en puissance, pour être portés de agents à d’ici à la fin du mandat ».
■ Le personnel communal :
« Nous avons engagé la reprise en main de l’administration en vue de mettre le service public en capacité de répondre aux attentes des Seynois, tout en améliorant les conditions de travail des agents (égalité hommes-femmes, mobilité interne, mise en place d’espaces détente…). Mon objectif est que les gens travaillent dans la sérénité, avec un cap clair. Et nous mettons en place le service minimum en cas de grève ».