Marcel Perrin, un enseignant palmé à l’or fin
Il est des figures emblématiques partout ! Le judo varois a aussi son pilier. Marcel Perrin, véritable monument de la discipline, vient ainsi de recevoir la palme d’or des enseignants, des mains d’Hervé Tarpéa, président du Comité du Var de judo.
Une distinction que le judoka a reçue avec une grande humilité, pour l’ensemble de son oeuvre, sportive et pédagogique : « Ma carrière a débuté lorsque j’avais 19 ans, en Allemagne, sous les drapeaux » , se souvient ce sportif accompli qui a été tour à tour moniteur de sport, maître nageur à La Ciotat, plongeur d’aide aux franchissements à Lyon et moniteur de ski, avant de rencontrer le judo. « Mon séjour à l’école expérimentale de judo de Nîmes, dont je suis sorti major, m’a permis de découvrir la pédagogie moderne. Celle-ci a ensuite animé toute ma carrière. Après plusieurs postes, la fédération de judo m’a proposé d’intégrer la commission nationale de recherche pédagogique, où je suis resté quinze ans, participant à l’élaboration de différents ouvrages fédéraux. »
Fédérer le judo varois
Dans les années 80-90, Marcel Perrin oeuvrera à fédérer les judokas varois. Il créera l’Union Judo Var
Ouest (UJVO), en partenariat avec les professeurs Alain Rey et Jean-Marie Fiandino, puis Toulon Judo, sous l’impulsion de Serge Bernard, avec Lionel Gigli et Jean-Marie Capirossi.
Plusieurs athlètes de haut niveau ont bénéficié de son approche et de ses conseils. Comme Aymeric Ahonoukoum, deux fois champion de France universitaire ; Antoine Jeannin, trois fois champion de France 1re division ; Laurent Meseguer, champion de France 2e division et vice-champion 1re division ; et enfin Anne M’Baïro, actuellement numéro 1 française et qui prépare les J.O. de Tokyo. Après Bandol, Marcel Perrin a dernièrement créé un nouveau club à Sanary, sous la houlette de Romain Gau. Une carrière bien remplie en somme et un diplôme amplement mérité.