« Son implication est un signal »
Ce mardi, les suites du conflit commercial Boeing/Airbus qui oppose la France et les ÉtatsUnis se « crashaient » une nouvelle fois sur nos vins de Provence.
Déjà impactés depuis octobre avec la taxation à % touchant les vins conditionnés affichant moins de °, voici que les Provence pâtissent à présent d’une taxation élargie aussi aux vins exportés en vrac et de plus de °.
Si la première vague n’avait engendré que % de perte en volume, cette nouvelle charge est redoutée…
« Ces droits de douane supplémentaires sont tombés si brutalement qu’il a été impossible de les anticiper…
Rogner sur les marges ne peut durer qu’un temps, hélas nous ne voyons pas d’éclaircie à court terme, même si nous espérons des relations plus apaisées avec l’administration Biden pour négocier », détaille Brice Eymard, directeur général du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP).
Un soutien à la filière
À la Maison des vins des Arcs, le héros de Snatch est dès lors vu comme un allié de poids.
« Je perçois cette implication plus forte dans ses vins comme un signal. Une volonté de soutien à notre filière. Miraval est tout de même une des plus grosses marques pour les Côtes de Provence aux États-Unis. Une locomotive et le fer de lance de nos très beaux vins », évalue
Brice Eymard.
Sur la forme, il est également laudatif.
« Le visuel est bien dans l’esprit du vignoble provençal. Ce côté décontracté, pas du tout blingbling, colle parfaitement à l’image du rosé que l’on promeut au niveau international avec les concepts de “Casual élégance” (élégance décontractée, Ndlr) et “Iconic rosé”. En revanche, il n’y a que lui qui peut se permettre de faire une telle promo en jogging ! », sourit M. Eymard. Un look qui, en tout cas, correspond bien à sa personnalité aux dires de ceux qui l’ont côtoyé aux petits soins pour ses sarments, à Miraval.