Les « teufeurs » se mobilisent suite à la
Rave party bretonne du Nouvel an
C’est une manifestation inhabituelle qui a eu lieu hier après-midi dans les rues de Toulon. Environ jeunes amateurs de free party se sont ainsi rassemblés pour exprimer leur soutien à Tristan, du nom de l’organisateur présumé de la rave illégale du Nouvel an, à Lieuron, en Ille-et-Vilaine. « Tristan est actuellement en prison pour avoir fait danser des gens, s’énerve « DJ Missyl », dans le cortège. Aujourd’hui, il risque une peine de dix ans complètement disproportionnée par rapport aux faits reprochés. La jeunesse a juste envie de souffler un peu et on s’acharne sur les derniers espaces de liberté ! » Autour d’elle, les slogans fleurissent : « Stop à la répression », « Laissez-nous raver », « La musique libère, ne l’enfermez pas ! » Une camionnette crache ses beats et ses décibels. Quelques Gilets jaunes accompagnent aussi cette foule plus habituée à sautiller dans des lieux isolés qu’à battre le pavé. Rappelons que le décembre dernier, au sud de Rennes, une fête techno non déclarée – une teuf, dans le jargon – a réuni jeunes en pleine crise sanitaire. Quatre personnes parmi les organisateurs présumés de cette rave party bretonne ont été mises en examen. L’une d’entre elles, un homme de ans sans casier judiciaire prénommé Tristan, a été placée en détention provisoire.
Ce week-end des rassemblements similaires à celui de Toulon ont vu le jour un peu partout en France. Ce, à l’appel de la « Coordination nationale des sons » qui dénonce notamment « une répression disproportionnée »à l’encontre des participants à cette « Grande Maskarade ».