Pour occuper le grand-père et la terre”
dédiées au citron et une à La Gaude, où poussent les oranges sanguines – depuis 2015.
Rungis, Lyon, Lille et la Belgique
En 2017, sur un terrain, ils perdent tout. Le gel, pire ennemi des citronniers, fait des ravages. La température descend à -7 degrés pendant plusieurs heures. « Mathilde m’a appelé en me disant, “Papa, c’est grave” » ,se souvient Henri. Les Garnier se relèvent. Plantent à nouveau. Thibault, que des études de commerce ont fait vadrouiller aux États-Unis, en Chine et qu’une expérience professionnelle a conduit dans les Caraïbes, revient sur ces terres. «Les Alpes-Maritimes, c’est quand même un très beau pays », avoue-t-il.
Depuis, la petite entreprise familiale emploie quatre personnes extérieures – dont Amir, récolteur passionné, dans la maison depuis 40 ans, qui a connu les plus vieux citronniers tout bébés. De ses 800 arbres, les Garnier expédient les beaux fruits dans les grands marchés de France – Rungis, Lyon, Lille – et de Belgique. On peut aussi trouver leur production dans quelques adresses locales (1).
Depuis 2016, le verger des Baous a fait le choix de ne plus utiliser de produits chimiques de synthèse. « Si tout va bien, l’an prochain, nous serons certifiés bio », explique Thibault. Afin de continuer à écrire l’histoire agrumicole de la vallée du Var, les Garnier sont en recherche de foncier pour planter. Colline ou plaine, un hectare minimum par parcelle. Pour s’essayer à la clémentine ou au cédrat. Et rester toujours écorcés vifs...
PHOTOS : FRANZ CHAVAROCHE fchavaroche@nicematin.fr
1. On peut retrouver les produits des Garnier aux Légumes de Saint-Paul, au Super U de Saint-Jeannet ainsi qu’au marché des producteurs de Châteauneuf.
‘‘