Pour , le citron de Menton se professionnalise
Une des bonnes nouvelles du jour nous vient du citron de Menton ! Ça fait presque 20 ans que l’association de promotion pour le citron de Menton (APCM) existe, et elle n’est pas peu fière de présenter son bilan.
Une vingtaine de producteurs en plus
En janvier 2021, l’association compte 44 producteurs habilités. Et il faut savoir que le processus n’est pas si simple.
Pour être habilité, le producteur doit faire une demande auprès de l’APCM, qui vient inspecter son terrain et vérifier que le sol correspond bien à ce qui est préconisé dans le cahier des charges de l’IGP. Le citron de Menton étant un produit dont l’indication géographique est protégée, sa culture doit respecter certains critères.
Le propriétaire foncier doit ensuite remplir tout un dossier, puis le conseil d’administration décide de son aptitude à être habilité. « L’association compte également 80 adhérents, qui ne sont pas des producteurs, mais des gens qui s’intéressent au citron de Menton et veulent aider à sa promotion », précise Christophe Sacchelli, président de l’APCM.
citronniers référencés
Pour dynamiser la filière, l’APCM a aussi planté des arbres. En 2021, elle a repris le programme de plantation de 200 citronniers. L’an dernier, 1 600 arbres ont été plantés. « Plus de 4 000 citronniers ont été référencés depuis 2015 », souffle le président de l’association. Et environ 40 hectares ont été identifiés chez les producteurs habilités. « En tout, on produit 40 à 42 tonnes de citrons IGP par an », détaille Christophe Sacchelli. Des données qui ne demandent qu’à grandir pendant l’année à venir, car la demande de citrons mentonnais est supérieure à ce qui est produit. L’APCM entend donc renforcer les surfaces de culture et professionnaliser la filière.
Accompagner les producteurs
« On a une mission de défense du consommateur, mais aussi d’accompagnement du producteur », pointe Christophe Sacchelli. Et leurs profils sont très divers. « Ça peut aller du professionnel au Mentonnais qui a hérité d’une parcelle familiale », ajoute-t-il.
Pour 2021, l’association va donc créer une société coopérative d’intérêt collectif [voir encadré], pour valoriser les productions locales. Et vous savez quoi ? Il n’y aura pas que du citron !