Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Un lien particulie­r »

-

(en  et , ndlr).

Les gens de l’ACM ont suivi mon ascension en sport auto. Je sais qu’ils sont toujours contents de me voir gagner ici. La seule ombre au tableau, c’est que l’on ne pourra pas fêter ça tous ensemble ce soir puisque le gala est annulé. Il faudra donc que l’on revienne. Même s’il s’agit de ma dernière saison complète, vous me reverrez sur les routes du Monte-Carlo.

Vendredi, vous avez déclaré : ‘‘Je suis venu pour gagner et je vais gagner.’’ Vous étiez sûr de vous à  % pour le clamer ainsi ?

Cela signifiait que le pilote et l’auto étaient en osmose. Je ne prononce pas souvent ce genre de phrase. Parce que je sais qu’elle sera mal interprété­e. On va tout de suite vous taxer d’être arrogant. Mais bon, parfois, j’aime sortir du discours politiquem­ent correct, mettre un peu de piment.

Ce Monte-Carlo à huis clos, comment l’avez-vous vécu ?

Même si on a la tête dans le guidon chaque jour, on constate qu’il manque cette chaleur, cette ferveur. Les spectateur­s nous ont manqué. J’espère qu’on les a rendus heureux à distance et qu’on se retrouvera très bientôt sur les routes et dans les parcs d’assistance. Cela dit, il faut positiver. La course a eu lieu, grâce aux efforts de l’ACM, grâce au feu vert allumé par les autorités françaises. Dans le contexte actuel, c’est une belle prouesse.

L’an prochain, Monaco devrait remplacer Gap comme plaque tournante avec un parcours sudiste. De quoi atténuer le caractère hivernal de l’épreuve ?

Pas forcément. Regardez les deux spéciales d’aujourd’hui. Entre PugetThéni­ers et Entrevaux, ça glissait beaucoup, presque partout. La météo, on ne peut pas la contrôler, ni ici, ni ailleurs. On verra bien. Les traceurs du Rallye Monte-Carlo ont le nez creux. Ils savent trouver des routes sélectives. Vous pouvez leur faire confiance.

Newspapers in French

Newspapers from France