Des bons points pour Camilli et Ciamin Le virage suivant en Croatie ?
Même auto : une Citroën C3 Rally2. Même objectif : la victoire. Chacun dans sa catégorie, Eric Camilli (WRC2) et Nicolas Ciamin (WRC3) avaient placé la barre haut. Au bout du chemin, l’un et l’autre sont montés sur le podium, mais pas au sommet. Le résultat des deux Niçois évoluant dans l’antichambre de la catégorie reine ? Le même, une 3e place !
Pour Camilli, celle-ci est assortie d’une présence dans le top 10 du classement général (10e). Si le Norvégien Andreas Mikkelsen (Skoda Fabia) fut intouchable, comme il le craignait (voir nos éditions du 19 janvier) , le rang de dauphin semblait à sa portée puisque la C3 n°24 talonnait la Ford Fiesta MSport du pilote de l’équipe de France FFSA Adrien Fourmaux, hier matin. « Après une bonne première spéciale (ES 12, ndlr), nous pointions à seulement 14 secondes. Mais le problème de moteur que l’on traîne depuis vendredi s’est ensuite aggravé. Avec trois cylindres au lieu de quatre sous le capot, mieux valait ne pas tenter le diable. » Brillant vainqueur du WRC3 il y a un an, Camilli n’avait disputé qu’un autre rallye en 2020 : la Sardaigne. «Lemanque de roulage s’est fait sentir en début d’épreuve. Je m’en doutais. Impossible de rivaliser illico avec des gars qui accumulent les courses ou les séances d’essais. Objectivement, on finit à notre place. Je suis content d’avoir retrouvé le rythme assez vite. »
De son côté, Nicolas Ciamin - 3e derrière les C3 des compatriotes Rossel et Bonato a fini sa semaine en dents de scie pied au plancher. Vainqueur de la « Power Stage » (ES 15), le vice-champion du monde Junior 2017 glane 5 points bonus. «Ça fait 20 au total, un score positif dans l’optique du championnat WRC3 qui constitue ma cible prioritaire », souligne-t-il en premier lieu. «Je visais la victoire, donc le bilan s’avère mitigé. De cette quatrième participation au Monte-Carlo, je retiens que ce fut la plus dure. Jamais je n’avais été confronté à un terrain aussi compliqué, changeant, imprévisible. Ce fut aussi le cas aujourd’hui (hier). Après les quelques mésaventures enchaînées autour de Gap (une crevaison et deux ou trois figures libres sans gravité, ndlr), ça fait plaisir de trouver une certaine régularité pour réussir une dernière étape propre. » Comme son voisin Camilli, Ciamin a maintenant le regard tourné vers le Rallye de Croatie. Un virage suivant programmé dans trois mois (22-25 avril). Si le calendrier tient la route, cette fois...