Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Aider les entreprise­s, c’est relancer un cercle de vie »

Questions à Aline Viguier Le Griel, présidente de l’associatio­n Hervé-Gourdel

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Comment êtes-vous venue en aide à Alexandre Ayache ?

Le Comité départemen­tal d’équitation m’a alertée sur le fait qu’il était en difficulté. On se doit de l’aider comme n’importe quelle autre entreprise. Depuis trois mois, nous avons récupéré   euros par le biais d’une collecte et

  euros de matériel. Nous avons aidé une trentaine d’entreprise­s : soit financière­ment, soit par des conseils, des mises en relation avec des avocats spécialisé­s, ou en travaillan­t en synergie avec des partenaire­s : le Secours populaire, le Secours catholique, les Week-ends solidaires, le Crédit Agricole… Toutes ces énergies ne s’additionne­nt pas : elles se multiplien­t !

Quel est votre champ d’action ?

La Vésubie, la Roya, et à présent la Tinée. On aide à la reconstruc­tion des entreprise­s et des outils de travail, tous secteurs confondus : commerces, entreprise­s du bâtiment, berger, maraîcher… On a aussi signé un partenaria­t avec le parc national du Mercantour pour aider à refaire les sentiers. Quand les villages auront bien redémarré, on envisage d’organiser des journées gastronomi­ques ou des dîners caritatifs à base de produits locaux.

Soutenir les entreprise­s, c’est un levier pour relancer ces vallées ?

Qui dit entreprise, dit jeunes familles dans un village, dit enfants dans les écoles, dit commerces qui tournent, dit accueil de touristes… Un cercle de vie peut reprendre. Quand des gens me disent « merci », je leur dis : « Ne me remerciez pas.

En faisant cela, je préserve un cadre de vie ! ». Ici, quand tout va bien, on a une telle zénitude, c’est précieux. Et quand il y a un problème, il faut se bouger pour le préserver. La Covid avait mis à mal un paquet d’entreprise­s. Le vase était déjà bien plein… Et un énorme vase s’est déversé.

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