Jean-Pierre Servel va devenir le président délégué du HFC
Si le projet de reprise du Hyères Football Club par Mourad Boudjellal n’est pas encore officiel, il prend forme avec la nomination de son futur président délégué qui explique son engagement
Àl’heure où nous écrivons ces lignes, le projet de reprise de Mourad Boudjellal des clubs de football et de basket d’Hyères n’est ni effectif, ni officiel. Pour autant, le décollage de la fusée est imminent. Vous en avez la preuve entre les mains puisque JeanPierre Servel, le futur président délégué de la Société anonyme sportive professionnelle (SASP) du HFC, nous a accordé
Aurez-vous également un rôle dans l’organigramme du Hyères-Toulon Var basket ?
Pour le moment il n’en est pas question. On discute avec le HTV mais il n’y a rien d’abouti. Ce club omnisports est un beau projet.
Quelles connexions vous ont amenées à accepter le poste ?
C’est assez simple. Mourad Boudjellal et moi avons un ami commun et il est ici. Il s’agit de Mathieu Perrymond, qui est luimême impliqué dans le projet (lire par ailleurs). Mathieu m’en a parlé et je lui ai fait part de mon enthousiasme. Il a ensuite parlé de moi à Mourad et ça s’est fait comme ça. Pour moi qui suis retiré des affaires, c’est une aventure excitante. Ça s’est fait naturellement.
Que pensiez-vous de lui avant de le rencontrer ?
Il m’a fait rêver avec le RCT ! Je lui voue une certaine cet entretien. Le rendez-vous a été fixé chez Me Mathieu Perrymond, avocat en droit des affaires, à Toulon. Personnalité toulonnaise éminente des mondes universitaire, judiciaire et maçonnique (lire en page suivante), l’un des futurs hommes forts de l’organigramme nous livre son envie de relever ce nouveau défi dans un monde qui lui est inconnu. Si le projet aboutit, bien entendu...
reconnaissance et même une certaine admiration. Il a fait des miracles. Alors débuter ce projet avec lui sans savoir jusqu’où on peut aller, je trouve ça passionnant.
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J’ai été émerveillé par la passion qui anime les bénévoles”
Cette admiration s’est-elle confirmée ?
J’avais assisté il y a quelques années à une conférence qu’il avait donnée au Rotary à Toulon. Je l’avais trouvé séduisant, brillant. Son aventure est extraordinaire. Oui, c’est un personnage attachant.
Vous voilà embarqué dans un projet sportif. Est-ce un milieu que vous connaissez ?
J’aime beaucoup le sport, surtout depuis que je ne
fais plus grand-chose. J’ai été abonné au RCT et aujourd’hui, je regarde beaucoup de sports à la télé. Je ne rate pas un mètre du Tour de France et je regarde aussi du foot. ça me passionne, mais je ne suis pas du tout un spécialiste. D’ailleurs, je ne peux pas vous dire grand-chose sur les joueurs et les entraîneurs. Ça tombe bien car ce n’est pas ce dont je vais m’occuper à Hyères.
Quel sera votre périmètre d’action ?
Tout d’abord les relations avec les collectivités, la Ville d’Hyères, le Département, la Région et peut-être la Métropole TPM si le projet les intéresse. Je voudrais aussi m’intéresser aux infrastructures du club car il y a actuellement une grande pauvreté de moyens (lire ci-dessous). J’ai rencontré l’équipe actuelle de l’association, le président Blasco et ses proches, et j’ai été
Jean-Pierre Servel a rencontré Mourad Boudjellal grâce à son ami avocat Mathieu Perrymond qui fera aussi partie du futur organigramme.
émerveillé par la passion qui les anime. Ils sont bénévoles et font appel à leurs épouses pour gérer le club. Ils ont un engagement et un désintéressement assez extraordinaires. Ils portent le club avec une passion peu commune. Ces gens m’ont plu. C’est l’une des raisons de mon engagement.
Êtes-vous associé à une levée de fonds ?
Dans mes activités à venir, j’aurai à fédérer des soutiens de partenariat. C’est dans mes compétences ou plutôt mon sens des relations humaines.
On parle de Mourad Boudjellal mais aussi du futur directeur sportif, Nicolas Anelka. Deux forts caractères. Ça ne vous effraie pas ?
Au contraire, ça m’intéresse !
Que répondriez-vous à ceux qui se demandent que vient faire un ancien Grand maître de la Grande loge nationale de France dans ce milieu ?
Que c’est une chance car nous sommes bienveillants, nous avons de l’empathie et nous misons sur l’homme en général. Si je pensais que c’était un handicap, je ne serais pas franc-maçon. Or ça a été un engagement très fort, intense et riche dans ma vie.
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