Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Jean-Pierre Servel va devenir le président délégué du HFC

Si le projet de reprise du Hyères Football Club par Mourad Boudjellal n’est pas encore officiel, il prend forme avec la nomination de son futur président délégué qui explique son engagement

- Dossier : Olivier BOUISSON Guillaume RATHELOT Photos : Sophie LOUVET et archives Var-matin

Àl’heure où nous écrivons ces lignes, le projet de reprise de Mourad Boudjellal des clubs de football et de basket d’Hyères n’est ni effectif, ni officiel. Pour autant, le décollage de la fusée est imminent. Vous en avez la preuve entre les mains puisque JeanPierre Servel, le futur président délégué de la Société anonyme sportive profession­nelle (SASP) du HFC, nous a accordé

Aurez-vous également un rôle dans l’organigram­me du Hyères-Toulon Var basket ?

Pour le moment il n’en est pas question. On discute avec le HTV mais il n’y a rien d’abouti. Ce club omnisports est un beau projet.

Quelles connexions vous ont amenées à accepter le poste ?

C’est assez simple. Mourad Boudjellal et moi avons un ami commun et il est ici. Il s’agit de Mathieu Perrymond, qui est luimême impliqué dans le projet (lire par ailleurs). Mathieu m’en a parlé et je lui ai fait part de mon enthousias­me. Il a ensuite parlé de moi à Mourad et ça s’est fait comme ça. Pour moi qui suis retiré des affaires, c’est une aventure excitante. Ça s’est fait naturellem­ent.

Que pensiez-vous de lui avant de le rencontrer ?

Il m’a fait rêver avec le RCT ! Je lui voue une certaine cet entretien. Le rendez-vous a été fixé chez Me Mathieu Perrymond, avocat en droit des affaires, à Toulon. Personnali­té toulonnais­e éminente des mondes universita­ire, judiciaire et maçonnique (lire en page suivante), l’un des futurs hommes forts de l’organigram­me nous livre son envie de relever ce nouveau défi dans un monde qui lui est inconnu. Si le projet aboutit, bien entendu...

reconnaiss­ance et même une certaine admiration. Il a fait des miracles. Alors débuter ce projet avec lui sans savoir jusqu’où on peut aller, je trouve ça passionnan­t.

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J’ai été émerveillé par la passion qui anime les bénévoles”

Cette admiration s’est-elle confirmée ?

J’avais assisté il y a quelques années à une conférence qu’il avait donnée au Rotary à Toulon. Je l’avais trouvé séduisant, brillant. Son aventure est extraordin­aire. Oui, c’est un personnage attachant.

Vous voilà embarqué dans un projet sportif. Est-ce un milieu que vous connaissez ?

J’aime beaucoup le sport, surtout depuis que je ne

fais plus grand-chose. J’ai été abonné au RCT et aujourd’hui, je regarde beaucoup de sports à la télé. Je ne rate pas un mètre du Tour de France et je regarde aussi du foot. ça me passionne, mais je ne suis pas du tout un spécialist­e. D’ailleurs, je ne peux pas vous dire grand-chose sur les joueurs et les entraîneur­s. Ça tombe bien car ce n’est pas ce dont je vais m’occuper à Hyères.

Quel sera votre périmètre d’action ?

Tout d’abord les relations avec les collectivi­tés, la Ville d’Hyères, le Départemen­t, la Région et peut-être la Métropole TPM si le projet les intéresse. Je voudrais aussi m’intéresser aux infrastruc­tures du club car il y a actuelleme­nt une grande pauvreté de moyens (lire ci-dessous). J’ai rencontré l’équipe actuelle de l’associatio­n, le président Blasco et ses proches, et j’ai été

Jean-Pierre Servel a rencontré Mourad Boudjellal grâce à son ami avocat Mathieu Perrymond qui fera aussi partie du futur organigram­me.

émerveillé par la passion qui les anime. Ils sont bénévoles et font appel à leurs épouses pour gérer le club. Ils ont un engagement et un désintéres­sement assez extraordin­aires. Ils portent le club avec une passion peu commune. Ces gens m’ont plu. C’est l’une des raisons de mon engagement.

Êtes-vous associé à une levée de fonds ?

Dans mes activités à venir, j’aurai à fédérer des soutiens de partenaria­t. C’est dans mes compétence­s ou plutôt mon sens des relations humaines.

On parle de Mourad Boudjellal mais aussi du futur directeur sportif, Nicolas Anelka. Deux forts caractères. Ça ne vous effraie pas ?

Au contraire, ça m’intéresse !

Que répondriez-vous à ceux qui se demandent que vient faire un ancien Grand maître de la Grande loge nationale de France dans ce milieu ?

Que c’est une chance car nous sommes bienveilla­nts, nous avons de l’empathie et nous misons sur l’homme en général. Si je pensais que c’était un handicap, je ne serais pas franc-maçon. Or ça a été un engagement très fort, intense et riche dans ma vie.

Retrouvez aussi notre vidéo sur varmatin.com

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